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« La mise en oeuvre de la stratégie de sécurité intérieure de l'Union européenne est sur la bonne voie. Beaucoup a déjà été fait mais nous avons encore du chemin à faire », explique un rapport (en anglais) de la Commission européenne, publié mercredi 10 avril 2013. Ce document « met en évidence, pour chacun des objectifs énoncés dans la stratégie, des domaines auxquels les États membres et les agences de l'Union européenne devront accorder une attention particulière », explique la Commission. « En 2013, la criminalité organisée reste une menace majeure pour la sécurité intérieure de l'Union européenne. La cybercriminalité, de même que la traite des êtres humains et la montée de l'extrémisme violent constituent aussi de graves menaces auxquelles l'UE continue de faire face, avec le blanchiment de capitaux et la corruption », précise le rapport.
Le fichier SIS II (Système d'information Schengen de deuxième génération), qui « vise à renforcer la sécurité et à faciliter la libre circulation au sein de l'espace Schengen » entre en service, mardi 9 avril 2013, annonce la Commission européenne. « J'ai hérité d'un dossier difficile et il n'a pas été aisé de remettre ce projet sur les rails ,mais notre détermination nous a permis de surmonter d'importantes difficultés. Nous pouvons à présent passer à la phase de mise en oeuvre qui sera supervisée par la nouvelle agence EU-Lisa », précise Cecilia Malmström, commissaire européenne chargée des affaires intérieures. L'agence EU-Lisa est chargée de la gestion opérationnelle des systèmes d'information à grande échelle dans le domaine de la liberté, de la sécurité et de la justice (AEF Sécurité globale n°218448). Elle est située à Tallinn, en Estonie, et a été inaugurée en mars 2012.
La Commission européenne présente une proposition pour « accroître l'efficacité d'Europol dans ses activités de collecte et d'analyse d'informations », mercredi 27 mars 2013. « Europol pourra ainsi apporter une aide plus concrète et mieux ciblée aux services répressifs nationaux dans le cadre de leurs enquêtes et de leur coopération transfrontières », précise l'institution européenne. « En parallèle, la proposition accroît la responsabilité d'Europol à l'égard du Parlement européen et des parlements nationaux, et elle renforce la protection des données à caractère personnel. » Le nouveau règlement fusionne aussi le Cepol (Collège européen de police) avec Europol, qui sera ainsi chargée des « programmes communs de formation et d'échange des personnels de la police et des autres services répressifs ».
« La majorité du travail de lutte contre l'extrémisme violent doit être fait au niveau local ou national. Ceux qui sont les plus proches des personnes à risque sont ceux qui peuvent le mieux détecter les évolutions et mettre en place des mesures de prévention adaptées. Cela doit être fait en collaboration avec de nombreux acteurs et n'est pas seulement une question de sécurité ou de police », affirme Cecilia Malmström, commissaire européenne chargée des Affaires intérieures, dans un discours prononcé mardi 29 janvier 2013. Elle s'exprimait dans le cadre d'une conférence sur l'extrémisme violent en présence, notamment, du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls. La commissaire demande ainsi l'implication des écoles, des services de santé, des ONG. « Nous devons aussi voir comment, au niveau de l'Union européenne, nous pouvons assister les États membres. C'est pourquoi, en septembre 2011, la Commission européenne a lancé le Ran (Radicalisation Awareness Network, réseau européen de sensibilisation à la radicalisation) (AEF Sécurité globale n°235266). »
L'EC3 (Centre européen de lutte contre la cybercriminalité) sera en activité à partir de vendredi 11 janvier 2013, annonce la Commission européenne. « Il sera le point focal de l'Union européenne dans la lutte contre la cybercriminalité », explique Cecilia Malmström, commissaire chargée des Affaires intérieures, lors d'une conférence de presse organisée à Bruxelles, mercredi 9 janvier 2013. Le centre est rattaché à Europol (Office européen de police), à La Haye (Pays-Bas). « L'EC3 se concentrera sur la cybercriminalité opérée par la criminalité organisée, surtout les crimes qui génèrent le plus de profits, et ceux qui causent de graves préjudices aux victimes, comme la pédopornographie », ajoute-t-elle. Il ciblera aussi la cybercriminalité qui vise les infrastructures critiques et les systèmes d'information de l'Union européenne.
« Les mesures actuellement en place [pour les échanges d'informations] fonctionnent bien d'une manière générale et il n'est pas utile de créer de nouvelles bases de données dans le domaine de la répression. Des progrès sont néanmoins encore possibles. Il importe en particulier que la législation soit pleinement mise en œuvre et appliquée avec davantage de cohérence, par tous les États membres », explique Cecilia Malmström, commissaire européenne chargée des Affaires intérieures, vendredi 7 décembre 2012. La Commission européenne publie une communication (en anglais) qui fait le point sur les échanges d'informations et propose des recommandations.