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« Nous ne faisons pas le même métier qu'il y a dix ans. La prise en compte de la responsabilité sociale et environnementale du capital-investissement ne fait plus débat », déclare Louis Godron, président de l'Afic (Association française des investisseurs pour la croissance), lors de la présentation des chiffres 2012 du capital-investissement par l'association, mercredi 10 avril 2013. « Nous avons transformé le club développement durable en commission à plein temps », souligne-t-il (AEF n°195242), assurant que la prise en compte du développement durable « n'est pas contradictoire avec des objectifs de rendement ».
L'Afic (Association française des investisseurs pour la croissance) crée une commission ESG, « déterminée à renforcer son rôle de contributeur actif et responsable pour promouvoir un développement durable des entreprises », annonce-t-elle jeudi 21 février 2013. Elle « prend le relais du club de développement durable de l'Afic qui a permis, depuis 2009, une prise de conscience et une meilleure intégration des enjeux que représentent les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) auprès des sociétés de capital-investissement et des entreprises qu'elles accompagnent ». Présidée par Olivier Millet, président du directoire d'Eurazeo PME, elle aura une « mission institutionnelle renforcée pour porter plus loin et ouvrir plus largement à l'ensemble des membres l'engagement de l'Afic pour la prise en compte de critères extra-financiers dans la gestion des entreprises ».
« Les entreprises utilisent les performances ESG (environnementales, sociales et de gouvernance) pour négocier les prix de leurs transactions », constate PwC (PricewaterhouseCoopers) dans une étude publiée, jeudi 10 janvier 2013. L'UNPRI (principes d'investissement responsable des Nations unies) avait confié au cabinet de consultants la mission d'étudier « les comportements des entreprises pour évaluer les risques et opportunités ESG de leurs opérations de fusions et acquisitions ». Quatorze entreprises de différents secteurs ont été interrogées (1). « 80 % des entreprises sondées ont réduit la valorisation de leur cible d'acquisition ou n'ont pas conclu de transaction à cause de faibles performances ESG des sociétés constituant les portefeuilles de fonds de private equity. »