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La méconnaissance du système universitaire et la perception de l'université comme « une organisation complexe » contribuent aux freins de managers et RH de grandes entreprises lorsqu'il s'agit de recruter des jeunes diplômés universitaires. C'est l'un des enseignements qui ressort d'une étude intitulée « Recrutement des profils universitaires : perceptions, stéréotypes et freins des managers et des RH de grandes entreprises », présentée par IMS Entreprendre pour la cité dans le cadre du troisième événement du club « Cursus & Insertion » (AEF n°197054) (1), le 10 avril 2013 à Paris. L'étude souligne aussi « l'importance des phénomènes de clonage et de reproduction dans l'entreprise. » Capgemini et l'université Paris-Nord (Paris-XIII) ont apporté leurs témoignages. Le club, dont le thème était cette fois-ci « Entreprises et universités : comment dépasser les stéréotypes réciproques pour mieux agir ensemble ? », a réuni une cinquantaine de représentants du monde académique et des entreprises.
Il y a des « bénéfices sociaux et économiques » pour une entreprise à s'engager auprès d'acteurs académiques et ces bénéfices sont chiffrables : telles sont les idées fortes qui ressortent de la première conférence du Club « Cursus & Insertion » (AEF n°197054) (1), organisée le 12 février 2013 à Paris chez Alcatel-Lucent. Deux exemples y étaient analysés. Le premier est celui de l'association Passeport Avenir (2), dont les entreprises partenaires proposent depuis 2006 à certains de leurs collaborateurs de tutorer des jeunes issus de milieux modestes et engagés dans des parcours d'études supérieures « de haut niveau » (10 500 jeunes tutorés, dont 800 en 2012). Le second est celui du programme « Une grande école, pourquoi pas moi ? » (450 jeunes tutorés depuis 2002) (AEF n°200368) porté par l'Essec et consistant en un parrainage de jeunes de milieux populaires par des étudiants de l'école de commerce. Accenture France a mené deux études pour évaluer le programme de Passeport Avenir et celui de l'Essec, en s'appuyant sur la méthode dite SROI (retour social sur investissement).
Groupe AEF, ABG L'intelli'agence, Atout jeunes universités, IMS-Entreprendre pour la Cité et Passeport Avenir lancent le « Club Cursus & Insertion » pour « stimuler la réflexion, mobiliser sur les questions d'insertion professionnelle, valoriser les initiatives réussies et fédérer leurs différents réseaux ». Un cycle commun de conférences thématiques et d'événements réunira un public mixte d'entreprises et d'universitaires.
Les universités devraient travailler davantage sur les « freins culturels » que rencontrent leurs étudiants pour trouver un emploi, déclare Clara Gaymard, administratrice d'IMS Entreprendre pour la cité (1), présidente de GE (General electric) France et vice-présidente de GE International, s'adressant aux représentants des universités avec lesquelles IMS signe des conventions, mardi 4 décembre 2012 à Paris La-Défense. Elle s'exprime à l'occasion de la « semaine universités entreprises », organisée du 3 au 7 décembre 2012 par IMS dans six villes (2). Alors que les étudiants n'ont pas assez confiance en eux, ils sont évalués sur leurs résultats, mais ne le sont pas sur leur potentiel, regrette Clara Gaymard. Autres freins : ils devraient davantage être capables de « travailler ensemble, de façon collaborative » et de « prendre la parole en public ». Elle ajoute à l'attention des universités : « Apprenez aussi à vos étudiants à être entrepreneurs. »
« Pour la majorité des entreprises interrogées, l'intérêt de conduire des partenariats avec les universités semble être clairement perçu », indique IMS-Entreprendre pour la Cité (1) dans une étude sur les « relations entre entreprises et universités » intitulée « État des lieux et bonnes pratiques en matière d'insertion professionnelle », publiée mardi 11 avril 2012 (2). Toutefois, cette étude pointe « le manque de connaissance réciproque » entre entreprise et universités. IMS Entreprendre pour la Cité fait « cinq propositions pour améliorer les relations entreprises et universités ». Les premiers résultats avaient été présentés en décembre 2011 (AEF n°225853).