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Comment encourager la mobilité pour renforcer l'employabilité ? Comment accompagner au mieux les reconversions et mobilités internes ? Quelle organisation de la mobilité au niveau fonctionnel ou géographique, en co-responsabilité avec les équipes locales ? Ce sont les questions auxquelles ont tenté de répondre Hubert Mongon, vice-président RH de McDonald's France et Europe du Sud, Alain Everbecq, DRH groupe de Poclain Hydraulics Industrie, et Alain Guillou, DRH de DCNS, lors d'une table ronde sur le thème de la mobilité, à l'occasion du 25e Congrès HR, mercredi 10 avril 2013 (1). Selon les trois directeurs, la mobilité est essentielle pour l'entreprise, facteur de performance et de motivation.
L'article 10 du projet de loi sur la sécurisation professionnelle adopté mardi 9 avril 2013 en première lecture par les députés prévoit une négociation optionnelle sur la mobilité professionnelle ou géographique interne au périmètre de l'entreprise, en lien avec la GPEC. Le texte définit précisément le contenu de l'accord, qui doit préciser les limites géographiques de la mobilité, les mesures de conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle, ainsi que des mesures d'accompagnement, notamment la participation de l'employeur à la compensation d'une éventuelle perte de pouvoir d'achat. Le licenciement du salarié justifié par son refus de mobilité est un licenciement individuel pour motif économique. Il ouvre droit à des mesures de reclassement qui doivent être prévues par l'accord, lequel « adapte » le reclassement interne prévu par le code du travail en cas de licenciement économique. Le projet de loi, transmis au Sénat, doit être examiné en commission des Affaires sociales jeudi 11 avril, avant un examen en séance publique à partir du 17 avril.
Une augmentation de 50 % de la mobilité des talents d'ici à 2020 dans le monde, avec notamment un doublement des femmes mutées, qui représenteront 27 % de ces talents mobiles d'ici 2020. C'est ce que prévoit une étude du cabinet PwC (PricewaterhouseCoopers) intitulée « Talent mobility : 2020 and beyond », et publiée mercredi 20 février 2013. « Si les mutations professionnelles ont enregistré ces dix dernières années une croissance record de 25 %, la décennie à venir s'annonce plus dynamique encore », indique PwC.
« Les travailleurs français sont globalement parmi les plus stressés au monde (plus de 70 % des salariés considèrent que le stress au travail affecte leur santé). Le constat semble d'autant plus paradoxal que, selon de nombreux indicateurs objectifs, les conditions de travail sont en apparence favorables aux salariés : par rapport aux autres Européens, les Français travaillent moins d'heures, sont moins souvent mobilisés le week-end et ont généralement des rythmes de travail moins soutenus. » La solution à cette insatisfaction au travail est donc peut-être à trouver ailleurs que dans l'entreprise, selon une étude de l'Institut Montaigne publiée mercredi 2 mai 2012 : il s'agit de favoriser les mobilités professionnelles, « afin qu'elles jouent leur rôle d'assurance contre les situations de conflit ou de désaccord » qui nuisent au bien-être des salariés.
« Compétences transversales et compétences transférables sont deux notions souvent confondues dans le débat public. Les premières sont génériques (directement liées à des savoirs de base ou des compétences comportementales, cognitives ou organisationnelles). Les secondes sont attachées à des situations professionnelles mais peuvent être mises en œuvre dans d'autres secteurs d'activité ou métiers », indique le CAS (Centre d'analyse stratégique), dans une note d'analyse intitulée « 'Compétences transversales' et 'compétences transférables' : des compétences qui facilitent les mobilités professionnelles ». Selon cette note, publiée jeudi 21 avril 2011, « mieux appréhendées, identifiées et signalées, toutes ces compétences pourraient contribuer à faciliter les mobilités professionnelles et sécuriser les parcours professionnels ». Le CAS propose notamment de diffuser les outils sur les compétences transversales/transférables, de promouvoir l'usage d'un modèle-type de CV avec une rubrique « compétences transversales », ou d'étendre la méthode de recrutement par simulation.