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« Les entreprises ont besoin d'une unité patronale retrouvée, non pas une unité d'organisations, mais une unité de voix pour la défense des entreprises », Indique Geoffroy Roux de Bézieux, PDG d'Omea Telecom (Virgin Mobile…), candidat à la succession de Laurence Parisot à la présidence du Medef dans un entretien accordé à l'AEF. Vice-président de la Fédération française des télécoms, l'ancien président de l'Unédic estime par ailleurs que l'ANI du 11 janvier 2013 « n'est pas tellement historique sur son contenu car il ne va pas tuer la peur de l'embauche, mais il l'est, dans le sens où cela faisait très longtemps que l'on n'avait pas signé un accord de cette nature sans que l'État ne s'en mêle trop (…) Cet accord est peut être la première pierre d'une réforme plus globale, comme les réformes Hartz de 2003 en Allemagne ». Il ajoute qu' « il est beaucoup plus important d'ouvrir la négociation d'assurance chômage où il y a un problème de fond, que de traiter la question de la représentativité patronale ».
Le conseil exécutif du Medef, réuni jeudi 28 mars 2013, a rejeté la proposition du comité statutaire qui s'était prononcé en faveur d'un changement des statuts de l'organisation patronale (AEF n°193412), empêchant ainsi Laurence Parisot de briguer un troisième mandat à la tête de l'organisation patronale. « À la question : 'Êtes-vous favorable à la convocation d'une assemblée générale extraordinaire le 16 avril 2013, visant à statuer sur la résolution suivante : 'le président du Medef est élu pour cinq ans par l'assemblée générale', le conseil exécutif a voté oui à 22 voix, non à 22 voix et blanc, [avec] un vote blanc », déclare Hubert de l'Estoile, secrétaire général du Medef, à l'issue du conseil. Il fallait une majorité simple du conseil exécutif, composé de 45 membres, pour ouvrir la voie à une convocation d'une assemblée générale du Medef, seule instance habilitée à valider une modification des statuts du mouvement patronal.
La FNTP (Fédération nationale des travaux publics) « a voté à l'unanimité contre la modification des statuts. Je la représente, je vais donc porter cette position, que je partage totalement. La modification proposée aujourd'hui n'est pas acceptable, parce qu'elle laisse la possibilité de rester 15 ou 20 ans à la tête du Medef », affirme Patrick Bernasconi, président de la FNTP et chef de file de la délégation patronale lors de la négociation sur la sécurisation de l'emploi, dans un entretien au « Monde » daté du samedi 23 mars 2013. Réputé proche de Laurence Parisot, Patrick Bernasconi se désolidarise pourtant de la présidente du Medef qui souhaite pouvoir briguer un troisième mandat à la tête de l'organisation patronale. Interrogé sur l'éventualité de sa candidature à la présidence du Medef, le chef de file de la négociation sur la sécurisation de l'emploi laisse planer le doute : « Ma décision est prise et je la ferai connaître très rapidement. »
« À l'occasion de la réunion ce matin de ses instances de gouvernance, le conseil de l'UIMM s'est prononcé à l'unanimité contre la proposition du comité statutaire du Medef présentée au conseil exécutif du Medef le 18 mars dernier concernant la durée du mandat, la possibilité de se représenter sans limitation (sous réserve de la limite d'âge portée à 67 ans) et le caractère immédiatement applicable de la réforme », fait savoir la fédération patronale, jeudi 21 mars 2013. Ce faisant, l'UIMM réitère son opposition à une nouvelle candidature de Laurence Parisot, à la présidence du Medef. « Le Conseil de l'UIMM s'était déjà prononcé le 17 Janvier dernier sur le sujet en critiquant fortement la méthode conduisant à changer les règles à la veille du scrutin en demandant à ce qu'elle puisse s'appliquer immédiatement », rappelle l'organisation.
Le comité statutaire du Medef s'est prononcé « à l'unanimité » en faveur d'une modification des statuts de l'organisation patronale, annonce Georges Drouin, président de ce comité, lundi 18 mars 2013, lors d'un point presse. « Le comité est favorable à des durées égales dans les mandats et à une élection démocratique tous les cinq ans. La présidence du Medef doit être ouverte à toute candidature, y compris celle du sortant » sans limitation du nombre de mandats, déclare-t-il, ouvrant ainsi la porte à une troisième candidature de Laurence Parisot, actuelle présidente du Medef dont le mandat arrive à terme le 1er juillet 2013. Le comité statutaire propose de reporter l'âge limite pour se présenter de 65 à 67 ans, « [limitant] de facto le nombre de mandats possibles ». Pour l'heure, les statuts prévoient la succession de deux mandats de cinq puis trois ans.