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« Au-delà du travail sur l'insertion environnementale de nos ouvrages, le travail sur la concertation et le dialogue le plus en amont et le plus ouvert possible avec la société est incontournable », assure à AEF Développement durable Nathalie Devulder, directrice développement durable de RTE, mercredi 27 mars 2013. Sur ce sujet, RTE vient d'être « retenu par Bruxelles pour le projet ‘Inspire Grid' qui regroupe des chercheurs, des gestionnaires de réseau de transport d'électricité et des ONG de l'Union européenne », annonce-t-elle. L'objectif principal est de « développer des lignes directrices » qui alimenteront le futur réglement européen sur les modalités de permis et de participation du public pour les infrastructures énergétiques transeuropéennes. Nommée à ce poste en juin 2012 après avoir contribué à créer la fondation de RTE et sa politique de mécénat en 2007, Nathalie Devulder revient pour AEF sur ce projet européen, et sur plusieurs grands axes de sa politique développement durable.
« Nous réfléchissons à placer les 300 millions d'euros de trésorerie dont nous disposons dans l'investissement responsable », déclare Philippe Dupuis, directeur financier de RTE, en marge de l'annonce des résultats financiers du groupe gestionnaire du réseau électrique français à haute tension mardi 19 février 2013. « Nous avons commencé à formaliser notre politique RSE en 2007. Il existe un ensemble de pistes que nous souhaitons développer, dans lesquelles le volet financier devra trouver sa place », ajoute Dominique Maillard, président du directoire de RTE. Le groupe public indique qu'il s'est tourné vers des financements européens : l'entreprise a contracté un prêt de 400 millions d'euros auprès de la BEI (Banque européenne d'investissement) sur les 6,9 milliards d'euros de dette en 2012, et s'apprête à contracter « un nouveau prêt conséquent » auprès de l'institution financière, qui conditionne ses crédits à des projets limitant leur impact sur l'environnement et la société.