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« La région verra ses prérogatives renforcées en matière de développement économique, d'innovation et d'internationalisation des entreprises, en même temps qu'elle intégrera la stratégie définie par la métropole sur son territoire », déclare Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique, vendredi 12 avril 2013. Elle s'exprime lors d'un déplacement à Grenoble avec Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à l'occasion du cinquantième anniversaire du campus grenoblois du CNRS et de l'inauguration d'un nouveau bâtiment dédié aux nanosciences. Quant aux métropoles, poursuit la ministre, « elles seront aux côtés des régions pour participer à la gouvernance des pôles de compétitivité » (AEF n°191895). Au cours de ce déplacement, les deux ministres soulignent qu'elles ont « travaillé ensemble » sur leurs projets de loi respectifs (ESR et décentralisation), qui « sont complémentaires et se répondent pour valoriser les écosystèmes territoriaux tout en redonnant à l'État son rôle de stratège ».
« La région constitue l'échelon de référence en vue de soutenir notamment les petites et moyennes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire » et « a tout particulièrement vocation à accompagner la croissance de ces entreprises, à renforcer leur capacité à innover, et à exporter ». C'est ce qu'explique l'exposé des motifs du projet de loi « de décentralisation et de réforme de l'action publique » que le gouvernement prévoit de présenter en conseil des ministres le 10 avril 2013 et qui est actuellement en cours d'examen au Conseil d'État (1). À cet effet, elle adopte « pour cinq ans » un « schéma régional de développement économique, d'innovation et d'internationalisation » qui « définit les orientations stratégiques en matière d'aide aux entreprises et les modalités d'organisation de la gestion de ces aides avec les autres collectivités ». Ce schéma intègre une « stratégie régionale d'innovation ».
« La technologie, c'est ma conviction, ne doit plus être le parent pauvre de la recherche en France. » C'est ce que déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, en recevant la médaille d'honneur de l'Académie des technologies, lundi 18 février 2013. « Il faut bien reconnaître aujourd'hui que notre recherche technologique est insuffisamment développée par rapport à d'autres pays comparables au nôtre, à commencer par notre voisin allemand », poursuit-elle, rappelant que la France consacre « moins de 10 % des dépenses publiques à la recherche technologique ». « Je n'ai pas l'intention de raviver le débat passé et tout à fait artificiel qui oppose la recherche fondamentale à la recherche technologique », affirme la ministre. « Mais notre recherche publique, avec son formidable capital technologique, doit être mieux valorisée. Nous devons faire fructifier ce patrimoine, en maîtrisant les brevets, en favorisant le transfert au plus près du tissu industriel local, et en soutenant les instituts Carnot, fers de lance de la recherche partenariale française. »
« À partir de 2013, 100 laboratoires communs entre les PME et la recherche académique seront lancés avec le soutien des programmes de l'ANR (Agence nationale de la recherche). » C'est ce qu'annonce Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lors d'une conférence de presse dédiée au transfert de la recherche, mercredi 7 novembre 2012. La ministre y détaille « 15 mesures pour une nouvelle dynamique de transfert de la recherche publique, levier de croissance et de compétitivité ». Interrogée par AEF sur les montants alloués à ces nouveaux laboratoires, la ministre répond que « tout sera fixé lors d'une réunion sur la programmation de l'ANR, le 14 novembre prochain ». « Il serait donc maladroit de ma part de tout dévoiler aujourd'hui, même si je peux affirmer que les montants dédiés seront importants et ciblés sur les domaines du numérique, des nano-technologies et des biotechnologies », assure Geneviève Fioraso. « J'estime que l'ANR n'a pas été suffisamment guidée par une volonté politique depuis quelques temps. Il est temps que l'État stratège reprenne la main sur certains dossiers », poursuit-elle. Cette « nouvelle politique de transfert pour la recherche », qui se décline autour de 15 mesures, a été présentée le même jour en conseil des ministres par Geneviève Fioraso.