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La demande de séjours linguistiques pour les élèves de 14-17 ans « reste stable pour 67 % des organismes de l'Unosel (Union nationale des organisations de séjours éducatifs, linguistiques) [mais] ces derniers enregistrent une augmentation sensible des demandes pour les 7-12 ans », indiquent les résultats d'une étude présentés par l'Unosel mardi 16 avril 2013 (1). Elle souligne que « les Français envoient leurs enfants de plus en plus jeunes en séjours linguistiques ». L'Unosel constate que 33 % des organismes qu'elle représente confirment une augmentation de demandes pour les plus jeunes (7 à 12 ans) et 67 % enregistrent une moyenne stable pour les 14-17 ans. Par ailleurs, les séjours sont en moyenne d'une durée de 15 jours et leur prix n'est pas le « premier critère de choix » des parents.
En langues étrangères, « les niveaux de compétence des élèves français n'atteignent pas les exigences formulées dans les programmes et dans le socle commun. Ils sont globalement plus bas que ceux de leurs homologues étrangers », indique une note de la Depp, publiée en juin 2012 et intitulée « Les compétences en langues étrangères des élèves en fin de scolarité obligatoire - Premiers résultats de l'étude européenne sur les compétences en langue 2011 » (1). Selon cette enquête, « les résultats des élèves français […] montrent que, pour la compréhension de l'oral, seuls 26 % des élèves maîtrisent au moins le niveau A2 en anglais et 26,7 % en espagnol. Ces chiffres se montent respectivement à 22,8 % et 30,4 % des élèves en compréhension de l'écrit et à 38,8 % et 27,1 % en expression écrite. » Selon l'étude SurveyLang rendue publique vendredi 22 juin 2012, « la performance globale des élèves en France est en dessous de la moyenne par rapport aux autres pays (AEF n°212048) ».
« Nous nous apercevons que la performance globale des élèves en France est en dessous de la moyenne par rapport aux autres pays. Néanmoins, d'après notre expérience et notre expertise en matière de tests et certifications en langues, on constate une nette amélioration des résultats », observe Sergio Roman, responsable France de Cambridge ESOL (English for Speakers of Other Languages) (1), à l'occasion de la publication vendredi 22 juin 2012 d'une étude européenne sur les compétences linguistiques des lycéens. Publiée par la Commission européenne, l'étude SurveyLang étudie l'apprentissage des langues en milieu scolaire dans 14 pays. Présentée comme la « première étude européenne de cette ampleur », l'étude compare les taux de réussite des lycéens de chaque pays et analyse les raisons du succès de l'apprentissage et de l'enseignement en langues.
« En 2010, les performances des élèves en anglais ont fortement progressé, avec un score moyen supérieur de 18 points à celui de 2004 », remarque la Depp dans une note parue jeudi 10 mai 2012 et intitulée « L'évolution des compétences en langues des élèves en fin d'école de 2004 à 2010 ». La présentation des résultats permet de situer les performances des élèves sur des échelles de niveau allant de la maîtrise pratiquement complète de ces compétences (élèves du groupe 5) à une maîtrise bien moins assurée, voire très faible, de celles-ci (élèves du groupe 0). En allemand, « entre 2004 et 2010, la répartition des élèves dans les niveaux de l'échelle évolue. Alors que la hausse de la performance moyenne n'est pas statistiquement significative, on observe un resserrement dans la distribution des élèves, avec une baisse de sept points dans le groupe 1 contrebalancée par une hausse quasi équivalente dans le groupe 3 ».
Le Cned lance le site « English by yourself » [l'anglais par vous-même], un « service universel d'apprentissage de l'anglais » le mardi 7 février 2012. Serge Bergamelli, directeur du Cned, indique que cette nouvelle offre a été créée pour « répondre à la demande du ministre ». « Le site ne se substitue pas aux cours d'anglais dans les établissements […] Les enseignants peuvent bien sûr utiliser cette ressource mais le Cned ne se situe pas dans une logique de prescription autoritaire », développe-t-il. Le projet est développé en partenariat avec le British Council, l'organisme britannique de promotion de la langue anglaise, ainsi que l'entreprise Orange « pour la partie opérationnelle et technique ». Le coût total du site s'élève à « trois millions d'euros » selon Serge Bergamelli, une somme qu'il qualifie « d'effort public massif ».