En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Patrick Monfort, directeur de recherche au CNRS, est réélu secrétaire général du SNCS-FSU, avec Christophe Blondel au poste de trésorier national, annonce-t-il à AEF dimanche 14 avril 2013, à l'issue du congrès du syndicat qui s'est tenu du 11 au 13 avril à Meudon-Bellevue (Hauts-de-Seine). « Le congrès a largement été consacré au projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche, que nous continuons à juger inacceptable », résume-t-il. Il indique à ce sujet que « le congrès du SNCS s'adresse à sa fédération, la FSU, pour qu'elle mette tout son poids de première fédération de l'éducation, de la recherche et de la culture pour le retrait du projet au profit d'une véritable négociation en vue d'une loi d'orientation et de programmation à la hauteur des besoins du pays ».
« Le projet de loi que prépare la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche est une immense déception », déclare le SNCS-FSU dans un communiqué diffusé mardi 19 février 2013. « De notre point de vue, le plus grave est moins ce que le projet contient que ce qu'il a carrément oublié », poursuit le syndicat, qui se demande ce que le projet a « retenu du rapport des assises » et « où est donc passé le rapport du député Jean-Yves Le Déaut » (AEF n°199770 et n°198215). « À ce point de déconnexion, il n'est pas envisageable de continuer », poursuit le SNCS. « Il faut repousser de quelques mois la discussion au Parlement afin que la loi prenne pleinement en compte l'ensemble des problèmes d'enseignement supérieur et de recherche », et notamment « l'affirmation du rôle central du CNRS » ou « l'affirmation selon laquelle l'UMR (unité mixte de recherche) est la brique de base de l'organisation de la recherche ». « Nous voulons une vraie réforme de l'ESR, selon les voeux de la communauté scientifique, et nous allons le rappeler », avertit encore le syndicat.
« Afin de résorber la précarité qui s'est développée dans l'enseignement supérieur et la recherche, 2 100 postes de fonctionnaires par an seront offerts aux personnels de l'enseignement supérieur déjà présents sous statut précaire dans les quatre ans à venir et un dispositif réglementaire, déjà approuvé par l'ANR (Agence nationale de la recherche), limitera le recrutement en CDD dans les laboratoires. » Telle est la « nouvelle formulation » qui pourrait être faite d'un passage de l'exposé des motifs du projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche, « pour éviter toute ambiguïté » sur « la lecture qu'il convient de faire du paragraphe consacré à l'emploi non titulaire ». C'est ce qu'écrit le ministère, mercredi 20 février 2013, à Daniel Steinmetz, secrétaire général du SNTRS-CGT, et à Patrick Monfort, secrétaire général du SNCS-FSU. Dans un communiqué diffusé dans la matinée, le SNTRS demandait au ministère de « clarifier rapidement sa position », sachant que l'exposé des motifs, tel qu'il a été transmis au Cneser, indique que les 2 100 postes de fonctionnaires par an seront offerts aux « chercheurs » (et non aux « personnels de l'enseignement supérieur ») (AEF n°195854).
« Le remplacement de l'Aeres (Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur) par une autorité administrative indépendante (1), préconisé par le rapport Le Déaut, doit ouvrir le champ d'une vaste refondation de l'évaluation scientifique, enfin débarrassée de tout pilotage. » C'est ce que déclare le SNCS-FSU, lundi 14 janvier 2013, après la remise le même jour par Jean-Yves Le Déaut, député SRC de Meurthe-et-Moselle, de son rapport intitulé « Refonder l'université, dynamiser la recherche », au Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Dans ce rapport, le député propose de remplacer l'Aeres par une nouvelle autorité administrative indépendante, l'Auteure (Autorité de l'évaluation des universités, de la recherche et des établissements) (AEF n°198208). Le SNCS se félicite de voir le député « prendre acte » que « transformer l'évaluation aujourd'hui, c'est nécessairement remplacer l'Aeres ».
« La ministre nous a assurés que la politique de recherche se fera dans la transparence et dans un esprit de dialogue mais s'est refusée à tout effet d'annonce », signale à AEF Patrick Monfort, secrétaire général du SNCS-FSU, reçu mardi 30 mai 2012 avec son homologue Stéphane Tassel du Snesup-FSU par Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. « Il faudra attendre les assises prévues à l'automne, sachant que rien ne se fera avant 2013 », poursuit-il. « Nous avons néanmoins dit à la ministre que le milieu attend des annonces et des signes de rupture par rapport à la politique précédente », ajoute Patrick Monfort. « Nous pouvons patienter jusqu'aux législatives, mais nous nous montrerons plus fermes ensuite. Nous attendons plus d'écoute de la part d'un gouvernement de gauche que de la part du précédent, mais nous n'avons pas l'intention de rester passifs pour autant. »
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :