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Si le nombre d'incidents à l'encontre des médecins « semble se stabiliser depuis quelques années (798 signalements en 2012, 822 en 2011 et 920 en 2010), force est de constater que le nombre d'incidents déclarés en 2012 reste particulièrement élevé, de 20 % supérieur à la moyenne annuelle de l'Observatoire (666) ». C'est ce qu'indique le Cnom (Conseil national de l'ordre des médecins), mardi 16 avril 2013, à l'occasion des dix ans de l'Observatoire de la sécurité des médecins. Le Cnom signale également « un taux de dépôt de plaintes encore trop faible (seuls 33 % des incidents recensés en 2012 ont été suivis d'un dépôt de plainte) ». Lors du point presse organisé le même jour à Paris, Bernard Le Douarin, coordonateur de l'Observatoire, note que « ce taux de plaintes toujours trop faible est particulièrement inquiétant ».
Les résultats de l'Observatoire de la sécurité des médecins, publiés mardi 27 mars 2012, montrent « un léger recul du nombre de violences à leur égard (822 en 2011 contre 920 en 2010) et du taux de victimation (1) (0,41 pour 0,46 en 2010) ». Le Cnom (Conseil national de l'ordre des médecins) indique néanmoins dans un communiqué que « ces constats positifs sont à pondérer par un nombre de déclarations d'incidents bien supérieur » à la moyenne (651) constatée depuis la création de l'Observatoire en 2002. De plus, ce déficit de dépôt de plainte « s'accentue de manière inquiétante (-4 % par rapport à 2010) ». Le Cnom invite donc « à intensifier les actions de prévention et de sensibilisation menées sur le terrain en faveur de la protection des médecins ».
Michel Legmann, président du Cnom (Conseil national de l'ordre des médecins), annonce la signature prochaine d'un partenariat avec les ministères de l'Intérieur, de la Justice et de la Santé, « afin d'adopter des mesures concrètes pour assurer la sécurité des médecins », mardi 29 mars 2011. Il s'exprimait à l'occasion de la présentation des résultats 2010 de l'Observatoire de la sécurité des médecins. Celui-ci montre un quasi doublement du taux de victimation entre 2009 et 2010 (1). Ce taux est en effet passé de 0,26 à 0,46 l'an dernier. « Il s'agit de la hausse la plus conséquente depuis le pic de 2007 qui révélait 837 agressions », commente le président du Conseil national de l'ordre des médecins. En 2010, 920 déclarations d'incidents ont été enregistrées par l'Observatoire. Pour le président du Cnom, la violence envers les médecins est un « facteur majeur de la destruction du maillage territorial des soins ».
Stabilité du nombre des violences à l'égard des médecins entre 2008 et 2009, mais gravité accrue des violences tant physiques que verbales : tel est le constat tiré par l'Observatoire de la sécurité des médecins de l'enquête réalisé à l'initiative de l'Ordre national des médecins sur la base d'un échantillon de 512 fiches de déclaration d'incident envoyées - entre le 1er janvier 2009 et le 1er mars 2010 - aux conseils départementaux. Après un pic en 2007, avec 837 incidents déclarés, le nombre des incidents déclarés a baissé en 2008 (535) et s'est maintenu à 540 déclarations en 2009. Cette stabilisation numérique globale dissimule une évolution différenciée selon le type d'incident subi : les agressions physiques progressent de +16 % (+11 % en 2008), les agressions verbales - dont le niveau est « au plus haut depuis la mise en place de l'observatoire » en 2003 - représentent 54 % des incidents déclarés. Les vols ou tentatives de vol à l'encontre des médecins sont en recul mais constituent la deuxième cause d'agressions.
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :