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« Nous avons installé depuis deux ans, la question de la compétitivité au coeur de tous les débats », se félicite Laurence Parisot, lors de sa conférence de presse mensuelle, mardi 16 avril 2013. « Fin 2012, le gouvernement a lancé le pacte de compétitivité et c'était plus que nécessaire, tellement on a un genou à terre », rappelle la présidente du Medef qui quittera ses fonctions en juillet prochain. Elle souligne la mise en oeuvre du CICE (Crédit d'impôt compétitivité-emploi), qualifié d' « outil pertinent ». « Ceci ne peut être considéré que comme une première étape, car la situation continue à se dégrader », ajoute Laurence Parisot, pointant tout particulièrement la baisse continue des taux de marge des entreprises, dont « l'impact sur l'emploi peut être dramatique ». « Il faut que le gouvernement avance avec force dans la mise en oeuvre de ce pacte et prépare l'acte II », ajoute-t-elle.
« J'ai l'accord de Laurent Berger et de Jean-Claude Mailly [secrétaires généraux de la CFDT et de FO] pour réactiver [le groupe de travail politique sur l'assurance chômage] et faire en sorte qu'il y ait le plus rapidement possible une réunion de travail », déclare Laurence Parisot, mardi 19 février 2013, à l'occasion de sa conférence de presse mensuelle. « Le sujet est extraordinairement difficile, jamais l'assurance chômage n'a connu un tel déficit […]. Il faut travailler vite et si nous voyons qu'il y a une refonte possible, et je parle bien d'une refonte, qui permettrait d'assurer la meilleure protection possible, de réduire les déficits et d'inciter [les chômeurs] à reprendre un emploi, alors il faudra accélérer la négociation » et ainsi l'ouvrir avant l'automne comme jusqu'alors programmé, explique la présidente du Medef. Plus globalement, elle indique que « des discussions sont en cours » entre partenaires sociaux pour déterminer la date de réunion du « comité en charge de l'agenda social », destiné à « recaler un certain nombre de choses » dans le programme de négociations.
« Le CICE (crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi) devrait permettre de créer, cinq ans après sa mise en place, environ 150 000 emplois faisant baisser le taux de chômage de 0,6 point et il générerait un gain de croissance de 0,1 point de PIB en 2018 », indique Mathieu Plane, économiste au département analyse et prévision à l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques), dans une note publique depuis le 1er février 2013. « Ouvert à toutes les entreprises imposées sur leur bénéfice réel et soumises à l'impôt sur les sociétés ou à l'impôt sur le revenu, le CICE sera égal à 6 % de la masse salariale, hors cotisations patronales, correspondant aux salaires de moins de 2,5 Smic », rappelle l'économiste. Le CICE devrait représenter des coûts de 10 milliards d'euros pour 2013, de 15 milliards en 2014 et de 20 milliards d'euros à partir de 2015.
« Nous avons rappelé avec force à quel point il est urgent de le mettre en oeuvre » le crédit d'impôts de 20 milliards d'euros, déclare Laurence Parisot, présidente du Medef, à l'issue de son entretien avec Jean-Marc Ayrault, lundi 19 novembre 2012. « Tout doit être fait pour que dès janvier 2013, les entreprises puissent acter ce crédit d'impôts dans leurs comptes comme une créance certaine », ajoute-t-elle. Après cette première série d'entretiens entre le Premier ministre et les représentants patronaux, l'ensemble des employeurs ont insisté sur le caractère urgent et l'opérationnalité de ce crédit d'impôts, mesure emblématique du « pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi », annoncé le 6 novembre dernier (AEF n°202959). Jean-Marc Ayrault doit poursuivre ses entretiens avec les représentant syndicaux, jeudi 22 novembre 2012.