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Les conséquences sociales de la mise en oeuvre du plan d'ArcelorMittal Atlantique et Lorraine seront gérées « sur la base du volontariat et sans recours à un plan social », indique la direction d'ArcelorMittal France, le 11 avril 2013, à l'occasion du CCE (comité central d'entreprise) marquant la fin de la période d'information-consultation sur le projet industriel et commercial officialisé en octobre dernier (AEF n°205846). Cette étape correspond à la fois au démarrage de la « mise sous cocon », pour une période de six ans, de la phase liquide de Florange (Moselle) et de la mise en oeuvre de l'ensemble du plan industriel et commercial d'Amal (ArcelorMittal Atlantique et Lorraine), mais aussi à « l'ouverture du dialogue social » sur les mesures d'accompagnement concernant 629 salariés, à Florange (le site comptant 2 800 salariés).
« Je vous annonce qu'il n'y aura pas de plan social à Florange. Le groupe Mittal s'est engagé à investir au moins 180 millions d'euros sur les cinq prochaines années », déclare le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, vendredi 30 novembre 2012, à l'issue de plusieurs semaines de discussions sur l'avenir du site sidérurgique lorrain. Fin septembre (AEF n°205846), Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, avait engagé un « bras de fer » avec le groupe ArcelorMittal à la suite de la décision de fermeture des deux hauts fourneaux (employant 550 des 2 800 salariés du site), en s'appuyant sur une solution de reprise. À l'issue du délai fixé par le sidérurgiste pour trouver un repreneur, le gouvernement a finalement obtenu que « les activités du site liées à la filière froide, et notamment l'emballage, [soient] pérennisées et renforcées par un programme d'investissements industriels », selon l'annonce de Jean-Marc Ayrault.
« Le gouvernement va exercer tout son poids, pour qu'il y ait une solution de reprise et qu'il y ait des investissements dans la partie [qu'ArcelorMittal] continuera d'exploiter », assure à 400 salariés lorrains mobilisés Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, jeudi 27 septembre 2012 sur le perron de la mairie de Florange (Moselle). Le ministre était venu rencontrer l'intersyndicale (CFDT, CGT, Force ouvrière) et les élus locaux, peu avant la tenue d'un comité central d'entreprise extraordinaire portant « sur la situation économique et industrielle d'ArcelorMittal Atlantique et Lorraine », lundi 1er octobre à Saint-Denis, et un an après l'arrêt d'un second haut fourneau sur le site lorrain (AEF n°233159). Le groupe sidérurgique aurait, selon le quotidien « Libération » de jeudi, confirmé au gouvernement sa décision de fermeture définitive de ses deux hauts fourneaux, employant 550 des 2 800 salariés du site. Pour le ministre, « c'est un bras de fer qui commence » avec le groupe sidérurgique.
« Le président de la République a demandé au ministre du Redressement productif [Arnaud Montebourg] de mettre en place une mission confiée à un expert indépendant » concernant l'avenir du site sidérurgique ArcelorMittal de Florange (Moselle), indique l'Élysée, lundi 4 juin 2012, à l'issue d'une rencontre entre le chef de l'État et une intersyndicale CFDT, CGT et Force ouvrière (AEF n°214675). Cet expert « s'attachera à analyser l'évolution du marché de l'acier et à documenter toutes les perspectives industrielles envisageables, notamment le projet Ulcos » de captation-stockage de CO2 (1). Il « rendra ses conclusions au plus tard le 30 juillet ». D'ici là, « il est demandé à la direction d'Arcelor Mittal de ne procéder à aucune annonce sur l'avenir du site et de ses salariés ». François Hollande demande en outre à Arnaud Montebourg « de prendre contact avec ses homologues belge, espagnol, allemand et luxembourgeois, afin de conduire une action commune vis-à-vis du groupe ArcelorMittal ».
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :