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48 % des Français estiment que le développement de leur territoire « s'est dégradé au cours des dix dernières années » et 66 % « se disent pessimistes pour l'avenir », selon un sondage BVA réalisé pour le compte de la FNTP et publié le 12 avril 2013 par cette dernière (1). Or, pour 86 % des sondés, « il est essentiel d'avoir des équipements publics de qualité et bien entretenus », relève la fédération, selon qui ce facteur pourrait donc « influer sur les prochaines élections municipales ». Et de prévenir : « 61 % estiment que les élus doivent développer et entretenir les équipements publics, même si cela nécessite des investissements, et 63 % qu'il faut accélérer ce type de démarche pour favoriser l'emploi et le développement du territoire. »
La FNTP compte bien « créer le buzz » en 2013, et « montrer [son] utilité aux élus » avant les élections municipales de 2014, assure son vice-président Bruno Cavagné, lors de la présentation à la presse de la campagne de communication « On n'arrête pas le futur », ce mardi 22 janvier 2013. Le spot publicitaire, qui devrait « être diffusé sur toutes les chaînes pendant quinze jours », met en scène un peloton de marathoniens interrompus dans leur course au bord d'un pont inachevé. « Si demain, les travaux publics s'arrêtaient, ce seraient des milliers d'emplois perdus et de lourdes conséquences pour les usagers », résume Patrick Bernasconi, le président de la FNTP. La fédération s'attend pour mémoire à voir son activité reculer de 2,5 % et à dénombrer 5 000 pertes d'emplois en 2013 (AEF Habitat et Urbanisme n°200178).
Les collectivités locales « ont aujourd'hui la capacité d'investir sur le marché » des travaux publics, estime Patrick Bernasconi, président de la FNTP, mardi 11 décembre 2012, à l'occasion du bilan annuel de la fédération. « La Banque Postale, tout doucement, a changé d'approche. […] L'enveloppe accordée aux collectivités locales est aujourd'hui beaucoup plus importante », salue-t-il. Il rappelle à ce titre les cinq milliards d'euros de prêts à long terme annoncés par l'établissement bancaire pour 2013 (AEF Habitat et Urbanisme n°206548), ainsi que les 20 milliards d'euros de prêts à très long terme portés par la future banque pour les collectivités locales, sur la période 2013-2017 (AEF Habitat et Urbanisme n°201864). « Les collectivités sont globalement dans une situation saine. […] La vraie question est : comment faire en sorte qu'elles investissent dans les travaux publics ? », estime-t-il de fait.