En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
La direction régionale du Cesi Nord-Ouest pilote depuis juillet 2012 un projet européen qui vise à apporter des solutions pour favoriser le maintien des compétences formées dans les régions Haute-Normandie et, outre-Manche, Exeter et Greenwich. Le projet Benefits (Building an Expertise Network for an Efficient Innovation & Training System) portera notamment sur l'alternance et l'apprentissage. « Nous allons comparer les pratiques de différents pays - la France, le Royaume-Uni, mais aussi l'Autriche, l'Allemagne et l'Espagne - pour essayer de comprendre quel est le système qui permet le mieux de maintenir les compétences dans la région de formation », indique à AEF Christine Dispa, directrice régionale. Ce projet, porté avec deux universités britanniques, bénéficie d'un budget global de 2,3 millions d'euros sur trois ans (dont 1,2 million d'euros financés par le Feder).
Le résultat net affiché par le Cesi pour l'exercice 2011 s'élève à 927 000 euros « pour un chiffre d'affaires de 68,1 millions d'euros », contre respectivement 1,57 millions d'euros et 67,2 millions d'euros en 2010. C'est ce qu'indique le Cesi par un communiqué diffusé le 3 juillet 2012 dans lequel le groupe de formation et d'enseignement supérieur présente son bilan et ses perspectives d'évolution pour 2013. Le groupe de formation et d'enseignement supérieur table sur une progression du chiffre d'affaires « de l'ordre de 5 % » en 2012. En effet, « l'année en cours sera charnière pour l'entreprise, qui compte poursuivre de nouveaux développements en matière de pédagogie et d'accompagnement des personnes dans leur parcours professionnel dans un contexte économique et social difficile », précise le groupe dont la présidence est assurée depuis début juillet par Jean-Paul Bouchet, secrétaire général de la CFDT Cadres, qui succède à Jean-François Combe (Medef - UIMM).
« La présidence paritaire du Cesi nomme Vincent Cohas directeur général du groupe Cesi », annonce l'organisme de formation professionnelle et d'enseignement supérieur dans un communiqué diffusé mardi 24 avril 2012. Il succède à Hilaire de Chergé, qui occupait cette fonction depuis la fin de l'année 2010 (AEF n°266312), et qui, « après avoir contribué à renforcer le positionnement du Cesi dans l'enseignement supérieur et à en développer l'activité […], quitte [l'organisme] pour donner une nouvelle orientation à sa vie professionnelle ».
« La proportion encore assez faible de jeunes en alternance et en apprentissage dans les entreprises françaises est liée à un manque de moyens financiers et non à une insuffisance de sanctions à l'encontre des entreprises ne respectant pas les quotas fixés par la loi. » Telle est la réaction, relayée dans un communiqué, de Jacques Bahry, délégué général du Cesi (1) à l'annonce de Nicolas Sarkozy sur la hausse de la part d'alternants dans l'effectif moyen des entreprises de 250 salariés et plus (de 4 % à 5 % à l'horizon 2015) et d'un alourdissement des sanctions en cas de non respect de ce quota, lors de son intervention télévisée dimanche 29 janvier 2012 (AEF n°222675) (2). De manière plus globale, le Cesi se félicite néanmoins « de l'ambition de ce projet ». Le groupe de formation se dit « favorable à la volonté exprimée par le gouvernement de développer l'alternance et l'apprentissage » et confirme « l'importance de fixer des objectifs dans ce domaine afin de garantir un quota de jeunes en alternance dans l'entreprise. »
La subvention que le Cesi perçoit au titre de ses formations d'ingénieur par la formation continue (1) est amenée à disparaître en 2012 comme le prévoit le PLF (projet de loi de finances) pour 2011. « Il est proprement scandaleux de s'attaquer à un outil de promotion sociale qui prouve chaque année son efficacité », dénonce le directeur général du Cesi, Jacques Bahry. Il indique à l'AEF que le taux de reclassement à l'issue de ces formations avoisine les « 95 % », six mois après leur terme. En 1996, le Cesi percevait une subvention de 4,6 millions d'euros pour former 200 ingénieurs dans le cadre de cette formation généraliste. En 2006, la subvention de l'État à l'organisme a été réduite à 3,3 millions d'euros, puis à 2,35 millions d'euros en 2009 et 1,674 million d'euros en 2010. Le PLF pour 2011 confirme cette baisse puisque la subvention de l'État s'établira à 1,451 million d'euro en 2011 ainsi que sa suppression à compter de 2012.