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« C'est aujourd'hui que se dessine le Yalta de l'éducation et la France, au travers de ses parcours d'excellence, doit en être. En Australie, l'enseignement supérieur représente 15 % à 20 % des exportations et les étudiants étrangers pèsent pour 4 à 5 points de PIB ! L'Allemagne exporte ses voitures, pourquoi n'exporterions-nous pas notre ingénierie pédagogique ? », interroge Philippe Heudron, président de l' APHEC (Association des professeurs des classes préparatoires économiques et commerciales), dans une interview à AEF où il annonce son intention de créer des classes préparatoires à la française dans des pays étrangers, à commencer par les États-Unis. « L'idée serait de créer des cursus de doubles-diplômes entre l'université d'accueil de la classe préparatoire et les grandes écoles françaises, de manière à ce qu'un étudiant qui s'engagerait dans cette voie acquière, en bout de course, deux diplômes : celui de son université d'origine et celui de l'école dans laquelle il aura été reçu », explique-t-il. Il calcule que si, dans cinq ans, 10 000 étudiants étrangers sont recrutés par ce biais dans les grandes écoles françaises, « cela équivaudrait à 400 millions d'euros de plus en flux pour l'économie française, et 1,2 milliard en stock ». Il appelle les grandes écoles à « manifester leur intérêt et leur soutien pour ce projet », en s'appuyant sur leurs partenariats existants dans les universités américaines. Dans un second temps, les écoles d'ingénieurs pourraient également être concernées, imagine Philippe Heudron.
« Nous savons que pour compter dans le monde de demain, la France doit savoir attirer les meilleurs étudiants et les meilleurs chercheurs. Il en va de notre compétitivité, de notre influence, mais aussi de la qualité de notre recherche et de notre enseignement supérieur », déclare Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, mardi 16 avril 2013 à la CIUP (Cité internationale universitaire de Paris). Il explique être venu en compagnie de Geneviève Fioraso afin de « témoigner de la détermination du gouvernement à œuvrer pour l'accueil des mobilités étudiantes ». En effet, « la France n'a pas, comme on a parfois voulu le faire croire, la tentation de la fermeture et du repli sur elle-même ». Rappelant que l'une des premières mesures du gouvernement a été d'abroger la « circulaire Guéant », Manuel Valls indique que « beaucoup peut encore être fait ». Il détaille à ce titre l'ensemble des mesures voulues par le gouvernement alors que le débat sans vote prévu à l'Assemblée ce même jour a été reporté.
Effectifs, contenus de formation, diversification des recrutements, ouverture sociale : Philippe Heudron, président de l'APHEC (Association des professeurs des classes préparatoires économiques et commerciales), et Olivier Oger, directeur général du groupe Edhec, détaillent, lors d'un entretien accordé ensemble à AEF, l'actualité des classes préparatoires économiques et commerciales (1). Ils commentent la proposition d'Eva Joly, possible candidate Europe Écologie Les Verts à l'élection présidentielle, de supprimer les grandes écoles et les CPGE (AEF n°241431). Au cours de cet entretien, Olivier Oger révèle aussi que l'Edhec a versé cette année, « en toute discrétion », des bourses à des élèves modestes de classes préparatoires pour leur permettre de payer l'internat.
« Le domaine de l'enseignement en management est entré dans sa troisième phase de développement, celle de la globalisation, après celle de 'l'entrepreneuriat et de l'innovation', au cours de laquelle les institutions ont cherché à identifier et à développer un corpus de connaissances pour améliorer la pratique des affaires, et celle de 'l'intellectualisation de l'enseignement en management', phase qui a débuté après la seconde guerre mondiale, et caractérisée par une recherche rigoureuse, le développement de programmes doctoraux et celui des systèmes d'accréditation. Cette troisième grande vague d'évolution aura autant d'impact que les deux précédentes », écrit le groupe de travail de l'AACSB sur la mondialisation de l'enseignement au management, en conclusion de son rapport intitulé « La globalisation de l'enseignement en management : évolution des structures internationales, stratégies d'adaptation et impact sur les institutions », rendu public le 10 février 2011.
Par arrêté du 24 mai publié au JO du 26 mai 2022, sont nommés au cabinet du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bertrand Dumont, directeur de cabinet et Augustin Cellard, chef de cabinet. Les deux hommes sont reconduits dans leurs fonctions.
Laureline Peyrefitte, procureure de la République de Meaux (Seine-et-Marne) est directrice de cabinet adjointe d’Eric Dupond-Moretti depuis mercredi 25 mai 2022. Son arrêté de nomination a été publié au Journal officiel du 26 mai. Elle succède à Rémi Decout-Paolini, directeur adjoint du cabinet d’Éric Dupond-Moretti depuis son arrivée place Vendôme, et jusqu’au 14 mars 2022, date à laquelle il avait remplacé la directrice de cabinet Véronique Malbec, partie au Conseil constitutionnel.