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Le spécialiste du recrutement Monster, connu pour ses services aux entreprises en matière de sourcing, propose désormais « de l'accompagnement des solutions de gestion de la fonction RH », indique à l'AEF Gilles Cavallari, directeur de Monster France, Espagne, Belgique et Luxembourg, mercredi 17 avril 2013. La société annonce en effet la commercialisation sur le marché français de « SeeMore », une plate-forme logicielle de recherche sémantique destinée à « rationaliser les processus de décision, analyser et centraliser les données des différentes sources de recrutement (jobboards, réseaux sociaux…), structurer les données RH ».
« On l'appelle chef du service recrutement, chargé RH, chasseur de tête, responsable sourcing et relations écoles, gestionnaire/responsable recrutement et emploi, attaché de recrutement ou encore directeur recrutement, responsable GPEC, responsable du service recrutement » et « son rôle est très différent selon la taille et le secteur d'activité de l'entreprise », constate une étude prospective consacrée au métier de chargé de recrutement de l'Observatoire national des métiers de la fonction ressources humaines du réseau des troisièmes cycles RH publiée lundi 9 juillet 2012. Mais de façon générale, « les modifications des structures entraînent des changements dans le travail », remarque le document réalisé par le Master GRH de Caen, qui détaille les évolutions affectant la fonction.
Éviter le clonage, privilégier la diversité des candidatures, trouver des talents, ou rendre tout simplement son entreprise plus visible sur la toile : recruter sans CV peut présenter certains avantages. Le concept, qui consiste à rechercher de futurs collaborateurs sans recourir à la méthode classique de tri de candidatures répondant à une offre, n'est pas nouveau. Mais qu'en est-il de l'efficacité des différentes méthodes proposées, recrute-t-on mieux, et quels nouveaux outils sans CV permettent aujourd'hui de trouver le bon candidat ? Entre applications de recrutement sur les réseaux sociaux, plate-formes de cooptation 2.0 et formulaires axés sur les compétences diffusés de façon virale, les entreprises ont aujourd'hui le choix, quel que soit le but recherché.
« Les réseaux sociaux professionnels ne répondent pas à la problématique d'emploi des candidats ni des recruteurs », indique Jean-Christophe Le Feuvre, président de Pianna HR Group, qui a sondé 2 500 candidats et 250 recruteurs français en juin 2011, sur un panel de 600 000 chercheurs d'emploi et 2 500 recruteurs. En effet, selon l'enquête, si 69,2 % des candidats se sont inscrits sur des réseaux sociaux dans le but de de trouver un emploi, seuls 20 % d'entre eux estiment avoir trouvé un travail par ce biais. En outre, les recruteurs sont conscients des limites des réseaux qui confrontent les candidats à plusieurs freins : l'aspect onéreux des fonctionnalités, même basiques, le manque de confidentialité, ou encore le fait de pouvoir être contacté par des personnes non sollicitées.