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La section académique du Snes-FSU à Bordeaux dénonce les difficultés rencontrées par les contractuels pour accéder aux Capes qui leur sont réservés. Une des conditions pour postuler est d'avoir travaillé au moins quatre ans dans l'Éducation nationale depuis le 31 mars 2005. « Le problème vient du calcul de ses quatre années. En février dernier, avant la fin de la clôture des inscriptions aux concours, le rectorat indiquait aux contractuels qu'ils pouvaient bénéficier de ces concours réservés même s'ils avaient été vacataires ; une année de vacation de 200 heures comptant pour 12 mois. Or aujourd'hui, les services du rectorat ne comptabilisent plus, d'après une note interne du ministère, que deux mois et trois semaines pour une année complète de vacation », explique à AEF Alain Billate, secrétaire académique du Snes-FSU à Bordeaux qui suit ce dossier dans cette académie et au niveau national. Le SE-Unsa national a également protesté mardi contre ce dispositif (AEF n°191367).
« Alors que sont connus les premiers résultats d'admissibilité aux concours réservés, de nombreux candidats découvrent avec stupéfaction qu'ils ne réunissent pas les conditions d'éligibilité à ces concours », indique le SE-Unsa qui dénonce le « désarroi » et la « colère » de « nombreux contractuels », mardi 16 avril 2013. « C'est après la publication des résultats de l'admissibilité que s'effectue la vérification administrative de leur éligibilité », explique le syndicat. « Ainsi une proportion non négligeable de candidats - jusqu'à 85 % des lauréats dans certaines disciplines - constate qu'ils ont passé vainement des épreuves puisqu'il leur sera impossible de se présenter à l'admission. » Au titre de l'année 2013, dans l'enseignement public, 1 395 postes sont ouverts aux concours réservés et 1 208 aux examens professionnels réservés (AEF n°194292).
1 764 enseignants contractuels ont été « Cdisés » depuis le mois de mars 2012, selon des documents élaborés par la DGRH du ministère de l'Éducation nationale dont AEF a eu copie et présentés à l'occasion d'une réunion du comité de suivi de la loi dite Sauvadet, le 28 mars 2013. Selon ces documents, 10 602 personnels enseignants, d'éducation et d'orientation peuvent être titularisés par concours. Le chiffre de 9 965 personnels avait été présenté en novembre 2011 par le ministère (AEF n°226886) mais a depuis été complété par un « recensement effectué auprès des académies en octobre 2012 ». « Ce recensement a permis de valider certains regroupements disciplinaires utiles, dans le but de faire correspondre besoins d'enseignement et possibilités de titularisation », précise la DGRH dans ces documents. Une première vague de titularisation est prévue en 2013 avec l'ouverture de 2 583 places aux concours réservés (AEF n°194292). Trois autres vagues sont programmées jusqu'en 2016.
Le nombre de postes offerts à l'examen professionnalisé réservé pour les professeurs des écoles et les PLP et ceux pour les concours réservés du second degré, ainsi que leur répartition sont publiés au JO du 6 mars 2013 (AEF n°194328). Le nombre de contrats offerts aux concours réservés et à l'examen professionnalisé réservé dans l'enseignement privé sous contrat et leur répartition sont également précisés. En voici le détail :
« Tous concours de l'enseignement public confondus (1er et 2nd degrés), les inscriptions ont progressé de plus de 46 %, soit environ 44 000 candidats supplémentaires » aux concours de 2014 (appelés également « 2013-2 »), indique dimanche 24 février 2013 le ministère de l'Éducation nationale dans un communiqué (1). « Il précise que « plus de 138 000 personnes se sont inscrites aux concours 2014, contre 94 300 à la session 2013 ». « Même dans les disciplines très déficitaires - je pense aux mathématiques, je pense aux lettres modernes, je pense à l'anglais, je pense même à la musique - nous avons entre 50 et 75 % 1ère année d'inscrits en plus », déclare dimanche 24 février 2013 Vincent Peillon, invité de l'émission « BFM Politique ».
« Après les résultats d'admissibilité, 257 postes sont déjà perdus aux Capes (lettres classiques, allemand, éducation musicale), Capet (arts appliqués, sciences industrielles de l'ingénieur) et CAPLP (génie civil) », écrivent le Snes-FSU, le Snep-FSU et le Snuep-FSU dans un communiqué daté du 7 février 2013. Aux Capes externes d'éducation musicale 116 candidats sont admissibles (contre 95 l'an dernier) pour 130 postes ouverts, en lettres classiques - discipline déjà déficitaire en 2012 (AEF n°210596) on compte 108 admissibles (contre 92 en 2012) pour 200 postes offerts et en allemand 265 admissibles (contre 250 à la dernière session) sont recensés pour 270 postes mis à concours (1).
Le Capes externe enregistre une hausse de 11 % du nombre de présents à la session 2013, indique le ministère de l'Éducation nationale à AEF le 30 janvier 2013. Ainsi le nombre de présents passerait de 13 005 à la session 2012 à 14 486 à la session 2013. Les disciplines traditionnellement appelées « déficitaires » observent également une croissance en termes de présents : mathématiques (+ 9,9 % avec 1 651 présents), lettres classiques (+ 15,7 % avec 125 présents), lettres modernes (+ 7,6 % avec 1 518 présents) et anglais (+ 15,12 % avec 1 941 présents). Le nombre de présents au CRPE externe augmente de 9,2 % (19 100 présents en 2013 contre 17 492 en 2012). Le ministère de l'Éducation nationale ne souhaite pas communiquer sur le nombre d'admissibles aux épreuves, les résultats n'étant pas encore tous connus (allemand, italien, philosophie).