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« Ce n'est pas encore l'heure du bilan, mais nous posons un ultimatum au président de la République : il faut que la rentrée 2013 soit moins difficile que la rentrée 2012 pour les étudiants », déclare Emmanuel Zemmour, président de l'Unef, à l'occasion de l'ouverture du 83e congrès national de l'organisation étudiante le 18 avril à Toulouse. « Nous demandons donc deux mesures d'urgence : réinvestir dans le système de bourses les 200 millions d'euros économisés par le plafonnement des exonérations fiscales aux familles en octobre dernier et élargir le système de bourses aux étudiants salariés. Nous ne sommes pas dans la posture d'attendre que le gouvernement trébuche pour appeler à la résistance, mais si François Hollande rate ce rendez-vous, il est évident que les relations seront très tendues avec les étudiants. Car s'il s'est appuyé sur les jeunes pour être élu ou pour faire passer sa mesure sociale phare qu'est le mariage pour tous, nous estimons qu'un an après le 6 mai, sa part du contrat pour la jeunesse n'est pas remplie. Le système d'aides sociales ne profite aujourd'hui qu'à 20 % des étudiants, et il dépend du salaire des parents. Ce n'est pas acceptable. Nous voulons savoir selon quel calendrier et selon quelles ruptures le gouvernement compte réformer ce système, conformément à ses engagements de campagne, sachant que nous revendiquons pour notre part une allocation d'autonomie universelle de 800 à 1 000 euros par mois. »
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L'Unef dénonce « la double hypocrisie » de Jérôme Cahuzac et demande la poursuite des négociations « sur des bases claires » ; l'Uni-Mét se réjouit que « les craintes des étudiants des classes moyennes et de leurs familles » aient été entendues ; la Fage souhaite que la demi-part fiscale bénéficie aux étudiants et non à leurs parents. Telles sont les réactions de ces trois organisations étudiantes aux déclarations du ministre délégué chargé du Budget à l'Assemblée nationale. Celui-ci y a affirmé, mardi 26 février 2013, que « le gouvernement n'[avait] pas l'intention de supprimer la demi-part fiscale » (AEF n°194877). De son côté, Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, déclarait, mercredi 20 février, après une rencontre avec l'Unef, que la réforme des aides sociales passerait par « une remise à plat des aides fiscales, des aides sociales exceptionnelles et des bourses ». Elle précisait aussi que « plusieurs scénarios » étaient actuellement étudiés par Bercy et le MESR et qu'un point d'étape serait fait « fin mars » (AEF n°195341).
« Certains amendements du Cneser sont vraiment constructifs » et entraîneront « des propositions de modifications du texte de loi », mais « l'esprit général ne changera pas », déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mercredi 20 février 2013. Elle s'exprime à l'issue d'une rencontre avec l'Unef et au lendemain du Cneser des 18 et 19 février qui a examiné le projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche, ainsi qu'environ 300 amendements déposés par les organisations représentatives (AEF n°195436). Alors que le vote sur le texte initial puis sur le texte amendé a été reporté au lundi 25 février (AEF n°195386), le Snesup-FSU, qui votera contre le texte, demande que les « arbitrages ministériels » sur les amendements soient connus avant le jour du scrutin. Le Sgen-CFDT déterminera également son vote en fonction « des arbitrages » du MESR. L'Unef assure avoir obtenu de la ministre le maintien d'un « conseil pédagogique ». L'Uni-Mét juge pour sa part le texte « sans portée, ni ambition ».
L'Unef identifie trois « lignes rouges » que le projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche ne doit pas franchir, indique à AEF Emmanuel Zemmour, son président, jeudi 24 janvier 2013, après avoir été reçu par le cabinet de Geneviève Fioraso, le 22 janvier, dans le cadre des réunions bilatérales sur le projet de loi. La première « ligne rouge » concerne les communautés d'universités, qui ne doivent pas délivrer de diplômes. La seconde est la disparition du Cevu, fusionné avec le CS dans un conseil académique. L'accréditation est la troisième « ligne rouge », l'Unef la considérant acceptable sous certaines conditions (AEF n°197021). Globalement, Emmanuel Zemmour se dit « satisfait de la plus grande ouverture de l'université sur le monde socio-économique » même si « elle ne doit pas se traduire uniquement par des mesures sur le transfert de technologie, mais aussi par la reconnaissance des qualifications ». Il estime que la future loi doit trouver un équilibre entre « les espaces de liberté, de collégialité et de régulation ».
Le Snesup-FSU, l'Unef, l'Unsa-Éducation et Sud-Éducation réagissent à l'élection de François Hollande à la présidence de la République le 6 mai 2012 (AEF n°215600). Il bat le président sortant Nicolas Sarkozy par 51,7 % des voix contre 48,3 %. Lors de son premier discours prononcé à Tulle (Corrèze) le 6 mai au soir, le nouveau président a déclaré : « Je demande à être jugé sur deux engagements majeurs, la justice et la jeunesse. Chacun de mes choix, chacune de mes décisions se fondera sur ces seuls critères : Est-ce juste et est-ce vraiment pour la jeunesse ? (…) Est-ce que j'ai permis à la nouvelle génération de prendre toute sa place au sein de la République? »
« La rigueur touche la vie étudiante », déclare à AEF Emmanuel Zemmour, président de l'Unef, en marge d'un rassemblement devant le Cnous (Centre national des oeuvres universitaires et scolaires) à Paris, vendredi 25 novembre 2011. Alors que le conseil d'administration du Cnous a adopté son budget 2012 par 15 voix contre 12 (plus deux abstentions), soit 418 millions d'euros, l'Unef a convoqué des rassemblements dans six villes pour s'opposer aux « problèmes budgétaires [rencontrés] dans les universités et les Crous ». Pour Emmanuel Zemmour, tant le bilan du quinquennat que les choix budgétaires retenus dans le PLF 2012 sont discutables : « Nicolas Sarkozy avait annoncé une augmentation de 8 milliards d'euros pour la période allant de 2007 à 2012. Aujourd'hui, le ministre Laurent Wauquiez parle d'une augmentation de 4,1 milliards d'euros. Et sur ces 4 milliards d'euros, il y a de l'enfumage ! »