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« D'ici à fin juin, il va falloir que l'on boucle notre rapport, que l'on montre que l'on a atteint l'objectif de 75 % de recyclage des emballages ménagers fixé pour 2012 par le Grenelle, et bien réduit de 100 000 tonnes les emballages mis sur le marché par rapport à 2007 », explique à AEF Jan Lemoux, directeur de la prévention au sein d'Éco-Emballages, vendredi 12 avril 2013. L'éco-organisme chargé de la gestion des déchets ménagers a homologué, avec l'Ademe, 411 actions réalisées par 167 entreprises, équivalant à une réduction de 54 000 tonnes de déchets, soit plus de la moitié de l'objectif. Sur son site, les entreprises peuvent déclarer leurs bonnes pratiques et bénéficient depuis 2012 d'un bonus dans la contribution qu'elles versent à l'éco-orgnanisme (1).
Les centres de tri nécessiteront entre 200 et 900 millions d'euros d'investissement d'ici 2020, selon les consignes de tri des déchets ménagers mises en œuvre d'ici là pour les pots, barquettes et films plastiques, chiffre l'Ademe dans une étude mise en ligne vendredi 15 mars 2013. Commandée par le Medde, l'étude financée par l'Ademe et les éco-organismes Eco-Emballages et Eco-Folio vise à « identifier les difficultés éventuelles » des centres de tri de déchets ménagers « pour s'adapter aux évolutions des collectes séparées ». Elle porte sur le parc national de centres de tri de 2011, soit 253 installations ayant trié 2,904 millions de tonnes de déchets ménagers. Le montant avancé par l'Ademe « ne tient pas compte des investissements de remplacement liés à l'usure des process actuels ou à une optimisation plus globale des centres de tri ». La valeur neuve du parc actuel de centres de tri est estimée à 1,5 milliard d'euros, hors foncier.
Philippe Rapeneau, président de la commission consultative d'agrément d'Éco-Emballages, confirme jeudi 20 décembre 2012, auprès d'AEF Développement durable, son intention de démissionner de cette fonction, annoncée le même jour par Amorce et le CNR (Cercle national du recyclage). « Mon courrier est en cours de finalisation. Il part bientôt à la ministre » de l'Écologie Delphine Batho, indique le président (UMP) de la communauté urbaine d'Arras (Pas-de-Calais). Cette décision fait suite à une réunion, deux jours plus tôt, de la commission consultative d'agrément de l'éco-organisme en charge de la filière des déchets d'emballages ménagers. Ses membres se sont abstenus ou ont majoritairement voté contre le principe d'une clause de revoyure de l'agrément, dont les enjeux financiers s'élèvent entre 50 et 300 millions d'euros par an pour les collectivités. Elle avait été promise deux ans plus tôt par le directeur de cabinet de l'ancien ministre de l'Écologie Jean-Louis Borloo pour calmer les collectivités opposées au nouveau barème de soutien financier (AEF n°252033).