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Un tiers des ménages considéraient à fin 2012 que leur logement était « insuffisamment isolé » tandis que 37 % jugeaient « nécessaire d'entreprendre des travaux destinés à diminuer la consommation d'énergie de leur habitat ». Ces données, publiées dans la revue « Chiffres et statistiques - Opinions et pratiques environnementales des Français en 2012 » du CGDD, mise en ligne sur son site le 19 avril 2013, témoignent d'une « légère augmentation » par rapport à l'an passé : en 2011 les Français étaient 30 % à déplorer une isolation insuffisante de leur habitat, et 35 % à estimer nécessaire la réalisation de travaux de réhabilitation énergétique.
« Je ne crois pas être en situation de pouvoir vous présenter ce soir, en deux minutes, l'intégralité du plan gouvernemental en faveur de la rénovation thermique. Je ne répondrai donc pas à toutes vos questions », prévient Cécile Duflot, ministre de l'Égalité des territoires et du Logement, mardi 26 février 2013 alors qu'elle s'exprime devant l'Assemblée nationale, lors d'un débat sur l'efficacité énergétique des bâtiments. Une séance à laquelle participe également Delphine Batho, ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, et qui se tient quelques heures après un séminaire interministériel organisé en la matière à l'Élysée. Alors que les arbitrages relatifs au plan de rénovation thermique étaient attendus à cette occasion (AEF Habitat et Urbanisme n°195245), la publication de ce dernier sera finalement annoncée « d'ici à deux semaines » (AEF Habitat et Urbanisme n°194855), l'ensemble des mesures et le schéma de financement n'étant pas encore arrêtés.
Comment s'assurer que les économies d'énergie escomptées après la réalisation de travaux de rénovation soient bien réelles ? Motivé par la question depuis plusieurs mois (AEF Habitat et Urbanisme n°271294), le CAS tente d'en « préciser » la réponse dans une note d'analyse publiée ce mardi 5 février 2013, dont le propos est précisément de « limiter l'effet rebond des politiques d'efficacité énergétique dans le logement ». Pour mémoire, cet effet rebond est constaté lorsque l'usager, une fois ses travaux de rénovation énergétique réalisés et sa facture réduite en conséquence, augmente sa consommation pour gagner en confort, et annule ce faisant tout ou partie des gains énergétiques attendus.
« Nous souhaitons que les économies d'énergie deviennent la première source d'énergie en 2020 », déclare à la presse, mardi 8 janvier 2013 au matin, Jacky Chorin, co-rapporteur du projet d'un avis du Cese (Conseil économique, social et environnemental) intitulé « Efficacité énergétique : un gisement d'économies ; un objectif prioritaire », qui doit être formellement adopté le 9 janvier. Représentant du syndicat Force ouvrière, il préconise ainsi de rendre contraignant l'objectif de 20 % d'économies d'énergie à l'horizon 2020 du paquet européen énergie-climat. L'avis se penche particulièrement sur le bâtiment résidentiel et tertiaire, car le secteur représente 44 % de la consommation énergétique finale.