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« Nous allons faire des recommandations en termes d'égalité hommes-femmes dans l'enseignement supérieur et la recherche et certaines seront traduites par des amendements au projet de loi », indique Catherine Coutelle, députée SRC de la Vienne et présidente de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes de l'Assemblée nationale. Une table ronde était organisée, mardi 16 avril 2013, sur l'égalité entre les femmes et les hommes dans l'enseignement supérieur et la recherche (gouvernance, recrutement et carrières, vie étudiante), la délégation devant remettre prochainement un rapport d'information sur le projet de loi ESR. « Se battre pour les femmes se fait au bénéfice de tous », rappelle la présidente qui demandera à ce que le projet de loi soit « écrit au féminin ». Interrogée par AEF jeudi 18 avril, Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, se dit favorable à un certain nombre d'amendements de la délégation et se félicite que les parlementaires veuillent aller encore plus loin que ce qui est prévu dans le texte, à savoir des listes alternant un homme et une femme pour les élections au CA des universités (AEF n°194987).
« Le droit actuel est bien plus ambitieux [que] le projet du gouvernement [qui] est de promouvoir la parité des candidats, pas celle des élus », écrit Yann Bisiou, vice-président du conseil d'administration de l'université Montpellier-III Paul-Valéry, dans un « billet » daté du 4 février 2013 dont AEF a eu copie. Il réagit au projet de loi sur l'ESR, actuellement en discussion, qui prévoit pour les élections des conseils des universités que « chaque liste [soit] composée alternativement d'un candidat de chaque sexe » (AEF n°196849).
« La parité n'est pas une contrainte dont on s'acquitterait pour se donner bonne conscience. C'est un atout », déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lundi 28 janvier 2013, à l'occasion de la signature de la charte pour l'égalité femmes-hommes, élaborée et ratifiée par la CPU (Conférence des présidents d'université), la Cdefi (Conférence des directeurs d'écoles françaises d'ingénieurs) et la CGE (Conférence des grandes écoles). Cette charte est un « document non contraignant » qui doit « permettre d'accompagner la mise en œuvre de la parité dans la gouvernance » des 300 établissements d'enseignement supérieur représentés par les trois conférences.
« L'enseignement supérieur et la recherche peuvent et doivent apporter leur pierre au grand débat public sur l'égalité entre les femmes et les hommes », déclare Najat Vallaud-Belkacem, ministre du Droit des femmes et porte-parole du gouvernement, dans sa contribution aux assises de l'enseignement supérieur et de la recherche. La ministre a été auditionnée par le comité de pilotage des assises le 31 août 2012. « Elle a tenu à se déplacer en personne afin de montrer le volontarisme politique qui est celui du gouvernement autour de cette question de l'égalité femmes-hommes », indique à AEF l'entourage de la ministre. « Elle a axé son propos sur les études de genre et la lutte contre les violences faites aux femmes. Car si on a l'impression que l'université est un univers protégé en la matière, les chiffres montrent que rien n'est réglé. »
« On saura d'ici quelques semaines combien il y aura de femmes présidentes d'université mais il est probable que leur nombre déjà très réduit (12 membres de la CPU sur 122) le sera encore plus d'ici la fin de l'année », écrit la Conférence des présidents d'université dans sa lettre du 12 mars 2012, assurant « s'investir » sur ce sujet. « Au moment où se déroulent des élections pour la présidence des universités dans la quasi-totalité des établissements français, la question de la représentation des femmes à des postes de direction se pose avec d'autant plus d'acuité que chaque établissement élisant un seul président, toute mesure d'équilibrage organisé parait exclue », poursuit-elle.
« La CPU souhaite que les universités se dotent de conseils proches de la parité » : tel est l'un des objectifs de la « motion en faveur de l'égalité et de la parité entre les femmes et les hommes » adoptée par la CPU jeudi 23 juin 2011, à l'unanimité moins une abstention. La CPU demande pour cela aux présidents d'université de « faire adopter dans leurs instances des délibérations incitant la candidature de listes comprenant des femmes et des hommes en position alternée pour les élections aux trois conseils centraux ». Cela suppose des « évolutions législatives ». C'est pourquoi la CPU « souhaite que la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche examine la possibilité de modifier le décret électoral afin que les conseils centraux des universités soient élus à partir de telles listes ».
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.