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Anne Hidalgo, candidate PS aux élections municipales de 2014, vise un objectif de production de 10 000 nouveaux logements par an dans la capitale (accession, locatif social, intermédiaire). L'actuelle première adjointe chargée de l'urbanisme l'annonce à l'issue de sa « conférence priorité logement », vendredi 19 avril 2013. Dans le cadre de sa campagne, cette conférence se veut être un lieu de réflexion entre « élus parisiens », « élus franciliens » (1) et « acteurs privés du logement » (2) pour « promouvoir une offre de logements abordables à Paris et à l'échelle du Grand Paris ». Anne Hidalgo souhaite que « les acteurs privés s'engagent avec les élus à suivre les objectifs de production fixés » dans une « charte », qui sera finalisée « en septembre ».
« Nous avons une ligne, qui est de développer le parc locatif, permettre aux familles d'y rester, avoir une vision à long terme et garder le caractère dynamique du territoire parisien », affirme Jean-Yves Mano, adjoint au maire (PS) de Paris en charge du logement, jeudi 18 avril 2013. À quelques jours du prochain Conseil de Paris, lors duquel sera débattu le rapport de la MIE (mission d'information et d'évaluation) sur la politique immobilière de la collectivité parisienne (AEF Habitat et Urbanisme n°191324) (1), il dénonce l' « incohérence de l'analyse » de l'opposition municipale. En particulier, la majorité réfute l'idée selon laquelle sa politique en matière de logement aurait exclu les classes moyennes. D'après Jean-Yves Mano, le conventionnement d'immeubles institutionnels en PLS permet d' « éviter les ventes à la découpe », de « pérenniser sur 50 ans le logement des couches moyennes » et de « conserver un parc locatif sur le territoire parisien ».
« La première préoccupation des parisiens est le logement, or à un an de l'élection municipale, ce sujet est très peu abordé par les candidats » s'inquiète Ian Brossat, président du groupe Front de gauche au conseil de Paris, mardi 2 avril 2013, à l'occasion de la présentation de son livre « Paris n'est pas à vendre : propositions face à la spéculation » (1). Il y fait état d'une situation « dramatique », précisant que « depuis 2000, l'indice des prix immobiliers a progressé [dans la capitale] de 114 % quand le salaire moyen a augmenté de seulement 10 % ». Pour Jacques Baudrier, adjoint au maire du XXe arrondissement de Paris en charge de l'urbanisme, et co-auteur du livre, l'objectif devrait être de « revenir au prix d'il y a 10 ans » d'ici 2020, c'est-à-dire 4 000 euros le mètre carré à l'achat et 14 euros le mètre carré à la location. Pour mémoire, le prix moyen du mètre carré à l'acquisition est désormais de 8 320 euros (AEF Habitat et Urbanisme n°192685) quand le loyer moyen est de 23,4 euros du mètre carré (source Olap 2011) (AEF Habitat et Urbanisme n°216800).
Le Conseil de Paris a adopté sur proposition de l'exécutif, mardi 12 février 2013, un voeu visant à « défendre auprès de la ministre de l'Égalité des territoires et du Logement la création, dans le futur projet de loi logement, d'un dispositif sécurisé et anti-spéculatif de dissociation du foncier et du bâti ». « Les personnes publiques (État, collectivités et leurs établissements publics) auraient la faculté de consentir sur leurs terrains des baux emphytéotiques de très longue durée (99 ans) et permettraient aux investisseurs (propriétaires occupants sous plafonds de ressources ou propriétaires bailleurs avec plafonnement de loyer) d'acquérir les logements hors foncier », explique le texte du voeu dont AEF Habitat et Urbanisme a eu copie.