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L'université de Lorraine lancera un master « journalisme et medias numériques » en septembre 2013, à partir de la licence professionnelle dispensée depuis quatre ans à l'ex-UPV-M (15 à 20 étudiants inscrits par an), confirme son responsable Arnaud Mercier, professeur en sciences de l'information et de la communication, dans un entretien à AEF mi-avril 2013. En faisant reposer ce cursus sur une approche « multimedia » globale, l'établissement lorrain a « fait le pari inverse » des autres formations ayant misé sur la spécialisation. La nouvelle formation bénéficiera de l'adossement à la recherche existant depuis 2009, à travers le lancement du programme Obsweb (Observatoire du webjournalisme). Arnaud Mercier précise les enjeux de cette articulation recherche-enseignement sur un métier en forte évolution.
L'Unesco annonce mardi 1er novembre 2011 l'ouverture de sa « plate-forme des ressources éducatives libres », le lancement officiel réunissant Irina Bokova, directrice générale de l'organisation internationale, et Stanley Simataa, vice-ministre chargé des technologies de l'information et de la communication de Namibie. Ces ressources sont définies par l'Unesco comme « des matériels pédagogiques, d'apprentissage ou de recherche qui sont dans le domaine public ou qui peuvent être utilisés dans le cadre d'une licence de propriété intellectuelle qui autorise la réutilisation ou l'adaptation (une licence creative commons, par exemple) ». La plate-forme REL (ressources éducatives libres) proposera d'abord des « modèles de cursus pour la formation au journalisme ».
« Renforcer la lisibilité des formations conduisant aux métiers du journalisme pour les étudiants et les employeurs » et « mettre de l'ordre dans le paysage d'une formation pléthorique et très inégale en termes de qualité ». Tels sont les objectifs du « référentiel commun écoles-profession » présenté lors de la 2e édition de la CNMJ (conférence nationale des métiers du journalisme) qui se déroulait le 29 septembre 2011 à Paris. La première édition avait eu lieu au MESR les 29 et 30 septembre 2010 (AEF n°258997). Ce texte est le résultat des concertations qui ont eu lieu en 2010-2011 entre des professionnels, le MESR, le ministère de la Culture et de la communication et les établissements dont les cursus sont reconnus par la profession (1). Actuellement, 13 cursus de formation initiale au journalisme, dispensés au sein d'établissements publics et privés, ont obtenu à la fois une habilitation de l'État et une reconnaissance de la profession, via la CPNEJ (Commission paritaire nationale de l'emploi des journalistes) (AEF n°315987). Parallèlement, environ 70 établissements délivrent des formations au journalisme, dont plusieurs, notamment des licences et masters professionnels, sont reconnues par l'État.
« Il est nécessaire de repenser l'organisation et le contenu de la formation des journalistes suite à la mise en place du LMD au niveau européen, et sous l'effet des évolutions techniques qui ont donné naissance à de nouveaux métiers », déclare Patrick Pépin, ancien directeur général de l'ESJ Lille (École supérieure de journalisme), lors de la conférence nationale des métiers du journalisme, mercredi 29 septembre 2010. « Néanmoins, cette démarche se heurte à une ambiguïté propre à notre métier : d'une part, nous voulons des journalistes bien formés et d'autre part, nous postulons que la profession doit être entièrement ouverte, tant aux normaliens qu'aux cyclistes ayant des talents d'écriture », ajoute Patrick Pépin, qui est aussi président de l'association CNMJ laquelle organise la conférence. Il s'exprime à l'occasion d'un atelier de travail consacré aux référentiels de formation et aux statuts des écoles d'application professionnelle. La conférence, qui s'est déroulée les 29 et 30 septembre, est l'une des recommandations des « états généraux de la presse » (AEF n°302571).
Mettre en place un « cahier des charges commun au MESR et à la CPNEJ [commission paritaire nationale de l'emploi des journalistes] à l'horizon 2012 » pour établir un « dispositif de reconnaissance unique » des formations au journalisme, fondé sur des « référentiels actualisés des compétences » et décliné aux niveaux bac+2 ou bac+4 : c'est ce qu'annonce Valérie Pécresse jeudi 30 septembre 2010, lors de la conférence nationale des métiers du journalisme, organisée par les treize établissements reconnus par la profession (1), en partenariat avec la CPNEJ. L'organisation de cette manifestation est l'une des recommandations du « livre vert » sur les états généraux de la presse, qui se sont conclus en janvier 2009 (AEF n°302571). Elle est soutenue par le MESR, le ministère de la Culture et de la Communication et le secrétariat d'État à l'Emploi.
L'IEP de Lille (Institut d'études politiques, Lille-II) et l'ESJ Lille (École supérieure de journalisme) s'allient pour délivrer, à compter de la rentrée 2011, un cursus unique de formation au journalisme, révèlent à AEF leurs deux directeurs. Ce partenariat est une première étape dans la création, en centre-ville de Lille, d'un « pôle international des métiers de l'information et de la communication » fédérant les deux établissements, même si pour le moment ceux-ci gardent leur indépendance et leur identité. « En croisant les savoir-faire de l'ESJ et de l'IEP de Lille, nous marquons un grand coup dans le paysage des formations en journalisme », indique à AEF Daniel Deloit, directeur de l'école de journalisme. « En fédérant 2 000 élèves, ce pôle aura la taille requise pour tenir sa place dans la future université régionale, par exemple au sein d'un collège des sciences humaines et sociales », espère Pierre Mathiot, directeur de l'IEP de Lille.