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« En 2012, l'agence s'est fermement affirmée comme un acteur responsable de la solidarité internationale », « en prenant en compte simultanément les dimensions économique, sociale et environnementale du développement », affirme le directeur général de l'AFD (Agence française de développement), Dov Zerah, lors d'une présentation à la presse du bilan 2012 de l'agence, mardi 23 avril 2013. Cet établissement public chargé de mettre en oeuvre la politique de développement du gouvernement a financé 648 nouveaux projets à hauteur de 6,977 milliards d'euros au total en 2012 (contre 6,8 milliards d'euros en 2011 et 6,1 milliards d'euros en 2009), soit 33 % de l'aide publique au développement de la France. Par ailleurs, 2,428 milliards d'euros (soit 48 % du volume total) ont été dédiés à des projets ayant un « co-bénéfice climat » en 2012, contre 2 milliards en 2011 et 2,6 milliards en 2010. Ils concernent 54 projets.
« La préservation de la planète » est l'un des trois objectifs de la politique française de développement, avec « le développement économique » et « la sécurité », affirme François Hollande, dans son discours lors de la cérémonie de clôture des assises du développement et de la solidarité internationale, vendredi 1er mars 2013. « Notre pays va ainsi investir cinq à six milliards d'euros sur trois ans dans les énergies durables au Sud, via l'AFD (Agence française de développement). Je souhaite que l'AFD montre la voie, c'est-à-dire la priorité aux énergies renouvelables et le refus de financer des projets qui ne nous paraissent pas correspondre à nos objectifs. Je pense notamment au secteur des centrales à charbon, dès lors qu'elles sont sans captage ou stockage du CO2. Là aussi, nous devons être exemplaires dans nos actions. » Les assises du développement, qui se sont tenues de novembre 2012 à mars 2013 ont permis de « débattre de la politique de développement française, avec l'ensemble des acteurs du Nord et du Sud - État, ONG, syndicats, entreprises, fondations, collectivités territoriales, parlementaires, organismes de recherche, services de l'État dans un dialogue d'une ampleur inédite depuis 1997 ».