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« Lors de la signature du traité de l'Élysée en 1963, la coopération scientifique n'occupait qu'une ligne. La création en 1999 de l'UFA (université franco-allemande) a marqué un tournant dans ce domaine. Celle-ci se situe aujourd'hui en excellente posture pour l'insertion des diplômés. (…) Et je pose la question aux entrepreneurs : y a-t-il une meilleure façon de préserver à long terme votre force d'innovation dans l'intérêt de nos deux pays ? » C'est ce que déclare l'ambassadrice d'Allemagne Susanne Wasum-Rainer à l'occasion de la « rencontre d'échanges de l'UFA » intitulée « recherche, innovation, carrières internationales », à Paris vendredi 19 avril 2013. « Les docteurs sont pour nous un sujet crucial, ainsi que leur mise en réseau, leur avenir professionnel et leur place dans l'entreprise », témoigne ainsi Patrice Neau, président de l'UFA. Il justifie « chaque année de 500 étudiants en co-tutelle franco-allemande dont 130 passent avec succès leur doctorat », « d'une vingtaine de collèges doctoraux, d'une vingtaine d'écoles d'été et d'ateliers de recherche, dont le but est de mettre en réseau les jeunes chercheurs entre eux, ainsi qu'avec les milieux économiques et industriels ».
« La France et l'Allemagne travaillent ensemble sur de nombreuses problématiques de recherche communes (…). Mais si nous voulons réussir, il nous faut une harmonisation plus poussée que ce que nous avons mis en place jusqu'à présent. Un certain nombre de coopérations concrètes doivent être systématisées. Les questions de cursus bilatéraux, de co-diplômation sont d'autant plus importantes qu'elles permettront de créer les énergies nécessaires à cette fin. » C'est ce que déclare la ministre fédérale allemande de l'Éducation et de la Recherche Johanna Wanka lors d'un point presse conjoint avec son homologue française Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à l'occasion du lancement de de la semaine franco-allemande de la science et des alumni, lundi 15 avril 2013 à Paris. Cette manifestation se tient dans le cadre des commémorations du cinquantenaire du Traité de l'Élysée signé entre les deux pays en 1963.
La ministre allemande de l'Éducation et de la Recherche Annette Schavan (CDU - Union chrétienne démocrate) présente sa démission samedi 9 février 2013 pour ne pas « salir la fonction », rapportent plusieurs quotidiens allemands. Elle s'est vu retirer son titre de docteur mardi 5 février 2013 par l'université de Düsseldorf après une enquête de neuf mois, en raison de tricherie « systématique et délibérée » dans la rédaction de sa thèse, validée en 1980 (AEF n°196380).
Parmi les États membres de l'Union européenne, les plus fortes proportions d'entreprises ayant mené des activités innovantes pour la période 2008 à 2010 ont été enregistrées en Allemagne (79 % des entreprises), au Luxembourg (68 %), en Belgique (61 %) ainsi qu'au Portugal, en Suède et en Irlande (60 % chacun). Les plus faibles proportions d'entreprises innovantes ont été enregistrées en Bulgarie (27 %), en Pologne (28 %), en Lettonie (30 %) ainsi qu'en Roumanie et en Hongrie (31 %). Avec 53,5% d'entreprises innovantes, la France se situe juste au dessus du taux moyen observé dans l'ensemble des 27 pays membres de l'Union européenne (52,9%). Tels sont les principaux résultats de l'enquête communautaire 2010 sur l'innovation réalisée dans les 27 États membres de l'UE ainsi qu'en Islande, en Norvège, en Croatie, en Serbie et en Turquie. Cette enquête est publiée par Eurostat, l'Office statistique de l'Union européenne, vendredi 11 janvier 2013. Eurostat précise que l'étude porte sur « l'innovation en termes de produits et de procédés ainsi que sur l'innovation en termes d'organisation et de marketing ».
« Avec l'Initiative d'excellence, qui démarre son troisième cycle de financement, et avec le second pilier du pacte pour l'enseignement supérieur, environ 680 millions d'euros iront renforcer la recherche dans les établissements d'enseignement supérieur en 2013. Le gouvernement fédéral est également un partenaire de confiance en ce qui concerne le financement de la recherche institutionnelle dans le cadre du pacte pour la recherche et l'innovation : les financements institutionnels seront augmentés de 5 % chaque année. » C'est ce que déclare le BMBF (ministère fédéral allemand de la Recherche et de l'Enseignement supérieur), vendredi 23 novembre 2012. Ce même jour, le Parlement allemand approuve une augmentation de 6,2 % du budget du ministère pour 2013, soit un total de 13,7 milliards d'euros.
« La représentation des jeunes chercheurs » dans les conseils centraux des EPCSCP (établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel) est « l'oubliée des assises » de l'enseignement supérieur et de la recherche, s'insurge la CJC (Confédération des jeunes chercheurs) à travers un communiqué diffusé lundi 26 novembre 2012. Au lieu de cela, « les doctorants sont sacrifiés » dans « la proposition n° 96 du comité de pilotage des assises ». Celle-ci, rappellent les jeunes chercheurs, « propose d'élargir aux étudiants de master l'accès au collège scientifique, actuellement exclusivement réservé aux doctorants ». Tout en admettant que « cette ouverture démocratique aux étudiants répond aux demandes des associations syndicales à juste titre », la CJC souligne que « si cette proposition n'est pas accompagnée de la création d'un collège spécifique pour les jeunes chercheurs, ceux-ci ne bénéficieront plus de la seule représentation qui leur était réservée car ils se retrouveront en concurrence avec des étudiants de master majoritaires ».
« 16,2 % des répondants déclarent mener leur recherche sans contrat de travail. » Tel est l'un des enseignements livrés par une enquête de la CJC (Confédération des jeunes chercheurs), dont elle remet les « premiers résultats » aux assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, jeudi 18 octobre 2012. Cette « enquête contractualisation 2011-2012 », lancée en décembre 2011, vise à « pallier le manque de données statistiques » sur les doctorants. La synthèse de ses premiers résultats s'appuie sur l'analyse des réponses fournies par « 6 244 doctorants (…), soit près de 10 % de la population concernée ». Cette étude prolonge une autre enquête récente menée par la CJC, qui montrait que « 44 % des doctorants étrangers n'ont pas de contrat de travail » (AEF n°205743). Lors de son audition par le comité de pilotage des assises, fin août, la CJC a plaidé pour « une politique de ressources humaines responsable » vis-à-vis des jeunes chercheurs (AEF n°207353).