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L'UNAPL - qui était auditionnée le 9 avril dernier par la commission Moreau chargée de formuler des scénarios d'évolution du système de retraite afin d'assurer sa pérennité financière, de le rendre plus juste et d'en améliorer la lisibilité - a transmis ses propositions qu'elle rend publiques. La confédération interprofessionnelle des professions libérales n'est pas favorable à une réforme systémique faisant converger les différentes caisses vers un régime unique craignant que les spécificités du régime des libéraux et en particulier de la Cnavpl ne soient diluées dans cet ensemble plus vaste. S'agissant des principaux leviers à disposition pour assurer la pérennité du système, l'UNAPL n'est pas hostile à un allongement de la durée de cotisation, mais écarte d'emblée une hausse des cotisations qui pénaliserait « la compétitivité de l'embauche » ou une baisse du niveau des pensions.
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Les prestations indirectes de retraite financées par la Cnaf ont représenté en 2011 près de neuf milliards d'euros sur les 77,15 milliards d'euros de charges de la branche famille, relève une étude de la Cnaf publiée vendredi 5 avril 2013 (« L'e-ssentiel » n°133, mars 2013). L'étude rappelle que les dépenses de prestations indirectes (prestations de retraite et congé de paternité, financé depuis son origine par la Cnaf) représentent un coût annuel supérieur à 9 milliards d'euros et bénéficient à plus de 10,3 millions de personnes. Les majorations de pensions pour trois enfants et plus, qui depuis 2010 sont intégralement financées par la branche famille, expliquent d'ailleurs « très largement la progression soutenue des dépenses de la branche famille pour ce qui concerne les prestations indirectes » (+21,7 % entre 2010 et 2011).
Un même constat ressort chez tous les intervenants du débat sur « la transparence et la convergence des systèmes de retraite d'ici 2020 », organisé le 28 mars 2013 par la CDC et la Chaire Transitions démographiques, Transitions économiques (1) : la retraite à points apporterait plus de transparence qu'un système de calcul par annuités. Au cours d'un échange sur les vertus comparées du système par annuités ou par points, plusieurs intervenants, dont Antoine Delarue, actuaire et chercheur associé à la Chaire Transitions démographiques, Transitions économiques ont également souligné la nécessité d'une réforme « progressive » des régimes de retraite, qui tendraient toutefois à converger vers un régime unique.
Supprimer la contribution additionnelle à la solidarité pour l'autonomie de 0,3 % qui s'appliquera à compter de la semaine prochaine aux pensions des retraités imposables, mettre en place des mesures pour les retraites les plus faibles, écarter un alignement de la CSG des retraités sur celle des actifs et ne pas remettre en cause l'abattement fiscal de 10 % sur les pensions…, les responsables de trois organisations syndicales de retraités (UCR-CGT, UCR-FO, Unir-Solidaires) ainsi que la secrétaire générale de la FSU adressent au président de la République, François Hollande, un courrier daté de ce jour, mardi 26 mars 2013, (AEF n°193202) listant leurs revendications en amont des réformes qui s'annoncent aussi bien sur la prise en charge de la perte d'autonomie que des paramètres de fonctionnement du système de retraite.
« Ce qui a été possible pour la réforme du marché du travail, nous pouvons le réussir pour la réforme des retraites », affirme Jean-Marc Ayrault à l'Assemblée nationale mercredi 20 mars 2013, en réponse à la motion de censure déposée par Christian Jacob (UMP) et 144 députés sur les 195 que compte le groupe UMP et rejetée en fin de journée par l'Assemblée. Et celui-ci de poursuivre : « Pour sauver les principes solidaires du régime par répartition, il nous faut en réduire les injustices, et consolider le financement. C'est la discussion que le gouvernement ouvrira avec les partenaires sociaux avant l'été. Chacun devra fournir des efforts, mais nous appliquerons le même esprit de justice que celui qui nous a conduits à rétablir la retraite à 60 ans pour ceux qui ont travaillé tôt. Il en ira de même pour la branche famille, où l'universalité devra se concilier avec la justice pour résorber son déficit ».
« La crise a été bien gérée », mais le chômage qui devrait se stabiliser à 11,25 % à la fin de cette année, « augmente rapidement ». C'est ce que souligne l'OCDE dans une étude sur la situation économique de la France publiée ce mardi 19 mars 2013. L'OCDE, qui rappelle que la croissance du PIB par habitant a été « l'une des plus faibles de la zone OCDE depuis plus de 20 ans », estime que « le manque de compétitivité des entreprises françaises est devenu une question prioritaire pour les responsables politiques » de même que « l'assainissement des finances publiques ». Par ailleurs, l'organisation internationale souligne que « le débat public sur les retraites promis en 2013 donne l'occasion de promouvoir de nouvelles réformes » comme la suppression des régimes spéciaux ou la mise en œuvre d'un régime universel (par points ou en comptes notionnels).