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Le Cese (Conseil économique, social et environnemental) a adopté par 103 voix pour, 46 abstentions et 21 voix contre, le projet d'avis sur la gestion et l'usage de l'eau, mardi 23 avril 2013. Le consensus étant en général recherché par les membres de l'institution, ce vote est inhabituel. Les membres du groupe de l'agriculture, dont fait partie la FNSEA, se sont opposés à l'avis, en particulier à deux préconisations, la première portant sur une fiscalisation des engrais azotés minéraux et sur les produits phytosanitaires, la seconde sur les retenues de substitution. Plusieurs autres groupes se sont abstenus dont le groupe des entreprises, celui de l'artisanat et la CFE-CGC. En revanche, les ONG environnementales, la Confédération paysanne, la CFDT, la CGT, FO, la CFTC et l'Unsa ont voté pour.
Le CAS (Centre d'analyse stratégique) formule plusieurs propositions en faveur d'une « gestion durable de l'eau en France », avec la publication, mercredi 3 avril 2013, de trois notes sur ce thème. La première est consacrée à « la rationalisation des dépenses pour les acteurs de la politique de l'eau », la deuxième à « la soutenabilité de la tarification de l'eau pour les ménages » et la dernière à « la gestion quantitative de l'eau en France et les perspectives d'adaptation à l'horizon en 2030 ».
« 40 % des cours d'eau et 20 % des nappes sont contaminés par des pesticides, dont certains sont interdits » : c'est l'un des constats que pointe Martin Guespereau, directeur général de l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse, lors de la présentation d'un rapport sur la qualité des cours d'eau et des nappes souterraines de ce bassin, mardi 19 mars 2013 à Lyon. Plus globalement, « seules 47 % des rivières sont en bon ou très bon état écologique, un résultat encore éloigné de l'objectif des 66 % fixé pour 2015 par le Grenelle de l'environnement », ajoute-t-il. Autre constat, « les déformations physiques des rivières et les pollutions par les micropolluants arrivent toujours en tête des causes de dégradation de la faune et de la flore aquatiques ». Pour autant, l'agence rappelle que « la pollution organique a été divisée par dix en 20 ans » et que « la restauration écologique des cours d'eau commence à faire ses preuves ».
Le Medde (ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie) et le Maaf (ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt) demandent à leurs services décentralisés « de poursuivre et, dans certains départements, d'intensifier les efforts pour engager des plans d'action sur les captages d'eau potable identifiés » au titre de la loi Grenelle I, dans une circulaire du 11 janvier 2013 publiée le 7 février. Les trois signataires, Laurent Roy, directeur de l'eau et de la biodiversité, Vincent Mazauric, secrétaire général du Medde, et Éric Allain, directeur général des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires, inscrivent leur démarche « dans le cadre plus général de la mise en oeuvre de l'article 7 de la directive cadre sur l'eau » et des « risques de contentieux européens susceptibles d'apparaître ».