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Claude Thélot se dit « abasourdi » par le fait que la loi d'orientation n'évoque pas le métier enseignant. « La loi de refondation aurait pu mériter ce nom si elle avait abordé ce point-là », avance le conseiller maître honoraire à la Cour des Comptes, qui a présidé la commission du débat national sur l'avenir de l'école en 2003 avant la loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école de 2005 (AEF n°296124). Il regrette que le projet de loi de refondation de l'école ne traite pas de « ce que doit faire le professeur du XXIe siècle et [de] comment il doit être accompagné tout au long de sa carrière ». Claude Thélot s'exprime à l'occasion d'une rencontre organisée par l'Ajé (Association des journalistes éducation recherche), jeudi 25 avril 2013. Il livre ses réserves sur la politique actuelle du ministère et notamment sur le recrutement de 54 000 enseignants qu'il estime être « une erreur ». Il détaille les réformes qu'il juge nécessaires et expose « les résistances au changement » qu'il identifie dans le système éducatif.
« Notre système éducatif dérive doucement, si l'on regarde la réussite scolaire au-delà des résultats individuels. Et cet affaissement doux est grave », déclare ClaudeThélot, conseiller maître honoraire à la Cour des Comptes, en introduction des deuxièmes « Rendez-vous de l'Éducation » organisés par AEF sur le thème « Peut-on faire mieux avec moins ? Quelles conséquences sur la qualité du système éducatif ? », mercredi 26 janvier 2011 au lycée Louis-le-Grand à Paris. « On dit souvent que c'est en période de croissance qu'on peut réformer. Or ce n'est pas tout à fait vrai, en période de croissance on sent moins la nécessité de prendre des mesures structurelles », ajoute-t-il, estimant que dans une période de difficultés économiques, « il y a une certaine fécondité de la contrainte, il faut en profiter pour faire un certain nombre de réformes ». Claude Thélot formule cinq propositions : « mieux typer les priorités au niveau global », « ne pas faire de dépenses nouvelles sans contrepartie », « profiter de cet état pour prendre des mesures structurelles », « responsabiliser et diversifier » et « faire attention à ce que la pesée des moyens ne provoque pas de distorsions non voulues ».
« Le power point présenté aux recteurs avait pour objet, je cite, de 'mobiliser les gisements d'efficience visant à respecter la contrainte du non remplacement d'un départ sur deux [à la retraite] pour la période 2011-2013, sans dégrader les performances globales'. Bref d'aider les recteurs à déterminer les meilleures modalités de cette pesée [sur la dépense publique] dans leur académie. Cela me semble légitime, plutôt que de couper à l'aveugle et automatiquement partout », indique Claude Thélot, conseiller maître honoraire à la Cour des comptes, dans le billet intitulé « Power point » et publié le mercredi 2 juin 2010 sur son blog. Un diaporama et treize fiches élaborés par le ministère ont présenté aux recteurs « treize leviers » d'action afin de « mobiliser les gisements d'efficience » (AEF n°267820). Ces documents visent à trouver des marges de manœuvre académiques alors que le ministère travaillerait actuellement sur l'hypothèse de 16 000 suppressions de postes à la rentrée 2011 (AEF n°269102).