En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Permettre l'élévation des niveaux de qualification dans les quartiers prioritaires, en visant particulièrement l'accès des jeunes à un premier niveau de qualification ». C'est l'un des « objectifs 2015 » fixés par la « convention d'objectifs pour les quartiers prioritaires 2013-2015 » signée par Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, et François Lamy, ministre délégué à la Ville, jeudi 25 avril 2013 lors d'un déplacement commun à Créteil (Val-de-Marne). Pour atteindre cet objectif, la convention détaille quatre leviers : le développement de l'alternance, le recours aux dispositifs « dits de 'deuxième chance' », la réduction de la part des personnes en situation d'illettrisme et la multiplication des emplois d'avenir.
« Il est indispensable d'accroître significativement le financement de l'apprentissage pour les jeunes non diplômés afin d'améliorer leurs perspectives d'emploi », estiment les économistes Pierre Cahuc, Stéphane Carcillo et Klaus F. Zimmermann (1), dans une étude sur l'emploi des jeunes non qualifiés publiée par le Conseil d'analyse économique mercredi 24 avril 2013. Ils préconisent pour cela d'augmenter la part du hors quota de la taxe d'apprentissage qui est destinée aux formations de niveau IV (bac) et V (CAP), mais sans fixer de chiffre (2). Elle est fixée actuellement à 40 % du hors quota (ou barème). Début 2013, près de 1,9 million de jeunes de 15 à 29 ans ne sont ni en emploi, ni en éducation ni en formation, soit 17 % de cette classe d'âge.
« L'apprentissage sera au coeur de la loi relative à la formation professionnelle que je présenterai d'ici la fin de l'année », affirme, une nouvelle fois, Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, à l'occasion de l'assemblée générale de la Capeb 5confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment), jeudi 11 avril 2013. Cette loi « sera précédée bien sûr par une négociation interprofessionnelle », ajoute le ministre, qui reprécise les grands axes de cette loi en matière d'apprentissage. Michel Sapin présente par ailleurs « le service public de l'orientation […] en cours de réforme » dans le cadre du projet loi de décentralisation comme « une véritable opportunité » pour l'artisanat du bâtiment.
« Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a attribué le label 'Grande cause nationale' pour 2013 au collectif 'Agir ensemble contre l'illettrisme', fédéré par l'ANLCI (Agence nationale de lutte contre l'illettrisme) », fait savoir Matignon, vendredi 1er mars 2013. « Par cette distinction, le Premier ministre a voulu souligner et encourager la démarche de rassemblement des principales associations et organisations qui luttent contre l'illettrisme. » « Faire de l'illettrisme la 'Grande cause nationale' 2013 marquera une étape très importante pour informer sur ce phénomène caché et briser enfin le tabou qui existe dans bien des esprits quand on parle d'illettrisme, en invitant tous ceux qui ont les moyens d'agir à redoubler d'efforts », réagit l'ANLCI.
« Peut-on considérer que les politiques prioritaires de formation professionnelle des habitants des ZUS (zones urbaines sensibles) ont effectivement été mises en place, a fortiori pour les bas niveaux de qualification ? » C'est la question que pose le rapport du Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques de l'Assemblée nationale sur la mise en oeuvre des « aides aux quartiers défavorisés », rendu public jeudi 21 octobre 2010. Intitulé « Quartiers défavorisés ou ghettos inavoués : la République impuissante », le rapport a été rédigé par les députés François Goulard (UMP, Morbihan) et François Pupponi (SRC, Val d'Oise) (AEF n°257342). Il se penche notamment sur les dispositifs de formation et d'insertion professionnelle mis en oeuvre par la loi du 1er août d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine et par la dynamique « Espoir banlieues » lancée en 2008 lpar l'actuelle secrétaire d'État chargée de la Ville, Fadela Amara.