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La CEFDG recommande de « prolonger » le grade de master de l'ESC Pau d'une année à compter de septembre prochain, et non de le « renouveler », apprend AEF de sources concordantes. Cet avis doit encore être présenté au Cneser puis validé par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, avant de faire l'objet d'un arrêté. Contacté par AEF, Stephen Platt, directeur de l'ESC Pau, a accepté d'expliquer dans quel contexte et pour quels motifs cette recommandation a été formulée. « Cet appel à la prudence ne me surprend pas. Je ne souhaite pas entrer dans les détails de la lettre de la CEFDG, mais certains éléments expriment clairement une attente quant à notre décision sur le rapprochement initié avec Kedge business school (AEF n°215132) », explique-t-il ainsi. Il revient également sur les choix stratégiques que doit faire l'ESC Pau, avant de repasser devant la CEFDG l'année prochaine. « La seule question en suspens, c'est celle de l'alliance que nous ferons », dit Stephen Platt. « Kedge est un projet jeune, qui émerge à peine. (…) Nous devons nous assurer qu'entrer dans Kedge créera de la valeur pour notre communauté et notre territoire : c'est cela, notre mission. Par exemple, il est hors de question qu'il n'y ait pas de programme grande école à Pau. La CCI l'a déjà dit haut et fort : ce n'est pas une option. »
L'EM Lyon et l'ESC Saint-Étienne auraient un projet de rapprochement qui viserait à faire de l'école stéphanoise un « campus » de l'établissement lyonnais (1), avec plusieurs programmes de bachelors, selon les informations recueillies par AEF le 10 décembre 2012. Lors d'une assemblée générale extraordinaire organisée vendredi 7 décembre, les élus de la CCI Saint-Étienne Montbrison ont mandaté leur président, André Mounier, « pour mener les négociations avec l'EM Lyon », confirme à AEF Monique Ducat, déléguée syndicale CGT de la CCI. Un conseil d'administration de l'EM Lyon devrait se prononcer sur ce projet jeudi 13 décembre.
La CCI (chambre de commerce et d'industrie) de Bordeaux doit entériner la fusion du groupe ESC Pau, service géré de la CCI de Pau Béarn, et du groupe Bordeaux École de management (service géré de la CCI de Bordeaux) lors de son assemblée générale du lundi 14 mai 2012, selon des informations recueillies par AEF. Les deux CCI en question sont toutes deux membres de la CCIR Aquitaine, dont le rôle a été renforcé depuis la réforme du réseau consulaire issue de la loi du 23 juillet 2010.
« Le président de la CCI de Pau m'a informé vendredi [4 mai 2012], dans un message téléphonique et par un bref e-mail, de sa décision de retirer l'ESC Pau du projet France business school. Il préfère s'associer avec Bordeaux, écrit-il. Je juge cette attitude d'une déloyauté totale, mais j'en prends acte », indique à AEF, le 9 mai, François Duvergé, président de l'Escem à l'origine du projet France business school (AEF n°216269), qui ne réunira donc que quatre écoles et non cinq à compter de la rentrée 2012. « Les autres écoles [les ESC d'Amiens, Brest et Clermont-Ferrand] sont tout aussi interloquées (…) L'assemblée générale de la CCI de Pau devait approuver aujourd'hui mercredi la signature des statuts de FBS. Ce revirement est pitoyable sur la forme et désolant sur le fond. Les collaborateurs de l'ESC Pau s'étaient beaucoup investis sur le projet France business school. Ils ont pris cette annonce comme une bombe. Elle est le fait du seul président de la CCI paloise », assure François Duvergé.
La CEFDG (Commission d'évaluation des formations et diplômes de gestion), qui s'est réunie en séance plénière le 28 mars 2012, donne un avis défavorable au renouvellement du grade de master pour le diplôme grande école de l'ESC Saint-Étienne, selon des informations recueillies par l'AEF. L'établissement, qui attend la nomination d'un nouveau directeur général, conserve toutefois son visa bac+5 pour trois ans (AEF n°217582). Lors de sa dernière évaluation, en 2009, l'école de commerce avait obtenu le visa et le grade de master pour trois ans (la durée maximum d'autorisation étant de six ans). Pour fonder sa décision, la commission aurait notamment pris en compte l'attractivité et la sélectivité de la formation, la part des enseignements assurés par des professeurs permanents, la production de recherche des enseignants et le projet de développement de l'école.
« Écoles de management et innovation : quelles pistes d'avenir pour faire éclore les créateurs de richesse dont le pays a besoin ? » : tel était l'un des trois « duos » organisé par AEF dans le cadre de la première session de son colloque sur la filière gestion et management, à l'ESCP Europe, jeudi 1er décembre 2011 (AEF n°226626, n°226627 et n°226625). Ce duo opposait Alice Guilhon, directrice générale de Skema business school, à Jean-Baptiste Soufron, directeur du think tank du pôle de compétitivité Cap Digital. Le thème « écoles de management et innovation » a suscité nombre de réactions relatives à la conception de la formation et de la pédagogie, à la « reproduction » des profils de dirigeants, ou encore à la culture du risque dans les écoles. Sont notamment intervenus Frank Bournois président de la CEFDG, et Bernard Belletante, président du Chapitre des écoles de management au sein de la CGE. En voici des échos.