En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
La région Île-de-France se fixe l'objectif de « deux micro-lycées dans chaque département » (1) dans son plan régional d'action contre le décrochage adopté en séance plénière vendredi 26 avril 2013 (2). Elle souhaite « développer la mise en réseau de ces établissements innovants avec les autres acteurs (lycées, associations, missions locales, etc.) pour partager les pratiques pédagogiques ». En 2012, près de 29 000 Franciliens sont sortis du système éducatif sans aucun diplôme ni formation. La région enregistre « deux fois plus de 'décrochés' en Seine-Saint-Denis que dans les Hauts-de-Seine (6 300 contre 3 300) ». Le budget 2013 de la région, adopté en décembre 2012, consacre deux millions d'euros à la mise en œuvre du plan d'action régional contre le décrochage. Il instaure notamment des « protocoles de sécurisation » des parcours, une prise en charge des élèves exclus et des « formations intégrées » qui introduisent l'apprentissage au parcours scolaire.
« Les Allemands, eux, ont intégré dans la formation des enseignants la compétence orientation et information alors que nous, en France, on externalise avec des CPE, des Copsy… Les professeurs n'en ont pas la charge. Cette approche ne doit-elle pas évoluer ? J'ai tendance à penser que si », déclare Vincent Peillon, le 4 avril 2013. En déplacement au lycée Pierre de Coubertin à Calais (Pas-de-Calais), établissement où le ministre de l'Éducation nationale a exercé comme professeur de philosophie pendant deux ans, Vincent Peillon livre les résultats de la « campagne d'identification des décrocheurs » entre janvier et mars 2013 : sur 69 500 jeunes contactés, 8 600 ont repris leur scolarité. En 2012, 9 400 jeunes avaient réintégré une formation initiale.
À la rentrée scolaire 2013, en appui des « réseaux objectif formation emploi », « des référents 'décrochage scolaire' sont nommés dans les établissements du second degré à fort taux d'absentéisme et de décrochage », indique un projet de circulaire relative à la mise en place des « réseaux objectif formation emploi » (Rofe) daté du 22 mars 2013, dont AEF a eu connaissance (AEF n°200815). Le titre initialement prévu de « réseaux objectif formation emploi » pourrait finalement, dans la version définitive de la circulaire, introduire l'idée de qualification, à la suite des propositions formulées en groupe de travail par des organisations syndicales le 26 mars. Vincent Peillon doit d'ailleurs annoncer la mise en place de réseaux « formation qualification emploi » (Foquale) jeudi 4 avril lors d'un déplacement à Calais (Pas-de-Calais), pour visiter la plate-forme de suivi et d'appui aux décrocheurs de l'académie. Le ministre de l'Éducation nationale s'est fixé comme objectif d'offrir une solution de retour en formation à 20 000 jeunes d'ici la fin de l'année 2013.
« 'Réussite éducative' sont des mots qui recouvrent des tas de réalités différentes même si elles sont mues par la même idée de faire bouger les choses », affirme George Pau-Langevin, ministre déléguée à la Réussite éducative, interpellée par un principal sur « l'usine à gaz » de l'éducation prioritaire. La ministre visite lundi 25 février 2013 l'Accueil réussite Pelleport, un des trois centres parisiens (1) qui reçoit des élèves décrocheurs ou susceptibles de le devenir. George Pau-Langevin doit présenter prochainement un nouveau dispositif de lutte contre le décrochage scolaire, « actuellement en cours de finalisation », indique son entourage à AEF (AEF n°197833).
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :