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L'activité des déchets toxiques représente la « principale plateforme de croissance du groupe Veolia Environnement depuis 2009 », souligne le président-directeur général, Antoine Frérot, lors d'une présentation à la presse des activités de cette filière, jeudi 25 avril 2013. Les déchets toxiques recouvrent les déchets industriels, les déchets d'activités de soins et les déchets contenant de l'amiante et sont notamment traités par la filiale du groupe, Sarp Industries. « Il s'agit d'un métier complexe, comportant des exigences de sécurité, qui représente beaucoup de valeur et de volumes et qui se développe à travers le monde, notamment dans les pays qui s'industrialisent, comme la Chine. C'est l'exemple de ce que sera le nouveau Veolia dans quelques années », ajoute le PDG.
De tous les modes de traitement des déchets, le tri des collectes sélectives a le plus fort contenu en emplois en Île-de-France, avec 31 équivalents temps plein pour 10 000 tonnes traitées, chiffre Valentin Sauques, chef de projet à l'Ordif, lors d'une matinée consacrée à l'emploi et les déchets, mardi 16 avril 2013 à Paris. L'incinération (3 ETP), le compostage (3 ETP) et l'enfouissement (1 ETP) ont le plus faible contenu en emplois, ce qui est « assez cohérent avec la hiérarchie des modes de traitement » de la directive européenne sur les déchets, souligne-t-il. Ce texte privilégie le réemploi à l'enfouissement des déchets. L'automatisation du secteur, qui emploie « au moins 22 000 personnes » en Île-de-France, pourrait nuire à l'emploi, qui reste par ailleurs « très accidentogène », selon Valentin Sauques.
Le PDG de Veolia Environnement Antoine Frérot et l'administrateur général du CEA Bernard Bigot ont signé, mardi 15 janvier 2013, un « accord stratégique de collaboration dans le domaine du démantèlement et de l'assainissement d'installations nucléaires ». Cet acte suit la création, en décembre, d'Asteralis, filiale de Veolia spécialisée dans le même domaine. Évoquant un marché actuel « très morcelé », Antoine Frérot indique vouloir se positionner comme « ensemblier, intégrateur ». Contrairement à Areva, qui se positionne aussi sur ce marché, le PDG estime que son groupe n'est pas « juge et partie » : « Cela me semble important : nous apportons une garantie d'indépendance. Nous sommes extérieurs à la filière nucléaire. » Il chiffre le marché potentiel à « dix milliards de dollars par an en vitesse de croisière » dans le monde, et évalue entre « 300 et 400 millions » la part que pourrait obtenir Veolia Environnement « d'ici trois à quatre ans ».