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Les villes d'Arcueil et Gentilly (Val-de-Marne) accueilleront d'ici 2015 un forage géothermique capable d'alimenter 10 000 équivalents logements grâce à un réseau de chaleur de 13 kilomètres réparti sur les deux villes, annoncent les différents partenaires de cette opération dans le quartier populaire du Chaperon vert à Arcueil, mardi 23 avril 2013. La réalisation, l'exploitation et la maintenance de ce projet ont été déléguées pour 30 ans par le Sipperec à Cofely, qui assurera un montant d'investissement de 32 millions d'euros et de 8 autres pour l'entretien du réseau et du forage. Le projet est lancé à la faveur de l'opération de renouvellement urbain mené dans le quartier, construit en 1955.
La Driee Île-de-France présente jeudi 28 mars 2013 le premier bilan, centré sur Paris et sa proche couronne, de l'action de son service de la police de l'eau, à l'issue de « trois années de retour d'expérience », selon Bernard Doroszczuk, son directeur. Créée en 2010 (AEF n°293999), la Driee regroupe « la totalité des polices environnementales », rappelle-t-il : installations classées, eau, nature, sites et publicité. « Cela permet d'avoir, par rapport à de grands comptes comme le Siaap, une approche intégrée de toutes les politiques environnementales. » La police de l'eau à Paris et sa périphérie s'exerce dans un cadre « fortement artificialisé », poursuit-il. « La pression de Paris sur la Seine est 25 fois plus forte que celle de Lyon sur le Rhône, si l'on prend comme critère le nombre d'habitants ramené au débit du fleuve. »
L'Île-de-France entend augmenter de 40 % le nombre de logements raccordés à un réseau de chaleur d'ici à 2020, affirme le préfet de la région, Daniel Canepa, lors de la troisième édition des assises des énergies renouvelables en milieu urbain, co-organisée à Paris par la Driee Île-de-France et l'Ademe Île-de-France, mardi 18 septembre 2012. « Les réseaux de chaleur alimentent 1,1 million de logements dans la région. 450 000 logements supplémentaires devront être raccordés dans les huit ans. C'est un objectif ambitieux, mais possible, crédible. » La chaleur issue de l'incinération des ordures ménagères et de la géothermie profonde représentent 30 % de la chaleur livrée par ces 1 421 kilomètres de réseaux. « L'objectif est de faire passer cette part de 30 à 50 % d'ici à 2020 », poursuit Daniel Canepa.
Les financements de l'année 2011 dédiés à la géothermie en Île-de-France sont « insuffisants » pour multiplier par 4 la production de cette énergie renouvelable d'ici 2020, déclare à AEF Michel Andres, directeur général de la Semhach (Société d'économie mixte pour la gestion de la géothermie à Chevilly-Larue et L'Haÿ-les-Roses, Val-de-Marne), vendredi 29 avril 2011. Cet objectif a été rappelé par la direction régionale de l'Ademe et le gouvernement lors des assises franciliennes de la géothermie, mardi 26 avril (L'AEF n°242384). L'atteinte de l'objectif nécessite donc 140 installations géothermiques d'ici 2020, dont la rénovation des 35 existantes qui ont 30 ans pour la plupart. « Nous sommes à un rythme de 3 ou 4 par an. Il va y avoir un problème. » L'Agémo (Association des maîtres d'ouvrage en géothermie) compte écrire à Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre du Développement durable, pour lui en faire part.
La géothermie en Île-de-France est « une opportunité au moment où le prix des énergies fossiles augmente » de même que la « préoccupation sur la qualité de l'air notamment pour le chauffage dans les logements », affirme Gwenaël Guyonvarch, directeur de l'Ademe Île-de-France, à l'occasion des deuxièmes assises franciliennes de la géothermie, mardi 26 avril 2011. Cette énergie renouvelable est exploitée dans la région depuis la fin des années 1970, par 34 installations « historiques ». Symboles de sa « relance », 5 opérations sont prévues pour 2011 (1). « L'objectif est de multiplier par 4 le nombre de logements chauffés par géothermie » en 2020, soit faire passer de 1 à 4 % le taux de logements concernés, « voire 7 % si nous parvenons à améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments », continue Gwenaël Guyonvarch. « Il n'y a pas de réduction des niveaux d'aide de l'Ademe Île-de-France », affirme-t-il.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.