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Une perpective à court terme de test d'une messagerie sécurisée permettant aux professionnels de santé dûment authentifiés d'échanger en toute sécurité des informations concernant la santé des patients qu'ils suivent, c'est ce à quoi vont aboutir avant l'été 2013 les travaux menés par les cinq Ordres de professionnels de santé (médecins, sages-femmes, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, kinés, pédicures-podologues et infirmiers) et l'Asip santé sous couvert de la DSSIS (délégation à la stratégie des systèmes d'information en santé) (1). Un communiqué de presse commun diffusé ce vendredi 26 avril 2013 indique en effet que des « sites pilotes » du système de messageries sécurisées en santé commenceront de fonctionner avant l'été « afin de disposer de l'ensemble des services et des premiers logiciels compatibles avant la fin 2013 permettant un déploiement national à partir de 2014. »
Une « réforme toujours inaboutie », c'est ainsi que la Cour des comptes qualifie dans l'un des chapitres de son rapport annuel publié ce mardi 12 février 2013 la réforme de l'assurance maladie de 2004 qui entendait réorganiser le système de soins autour du « médecin traitant » et du « parcours de soins coordonnés ». La volonté du législateur « est loin d'être réalisée en 2012 ». L'adhésion des assurés au dispositif du médecin traitant demeure élevée (89,7 % des assurés ont un médecin traitant et 91 % des actes respectent le cadre du parcours de soins coordonnés en 2011). Cela reflète bien leur assentiment à « l'idée que leur médecin de famille puisse être le pivot autour duquel construire en cas de besoin leur trajectoire au sein d'un système de soins ressenti comme particulièrement compliqué et mal articulé ». Mais cette adhésion tient beaucoup aussi à l'application de pénalités (ticket modérateur majoré, dépassements autorisés pour les médecins de secteur 1 vus hors parcours de soins), « d'autant plus dissuasives » qu'elles ne peuvent être prises en charge par les Ocam. Les problématiques tarifaires ont donc, selon la Cour, « prévalu » sur la « question centrale » du contenu médical effectif du parcours de soins. Par ailleurs, la « prolifération » des expérimentations de coordination des soins, « sans qu'aucune ne s'appuie sur le médecin traitant qui avait pourtant vocation à en être le pivot naturel, en affaiblit le sens et la portée ».
Au lendemain de la deuxième réunion, mercredi 2 mars 2011, de la commission de simplification administrative installée au début février par le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, le syndicat MG France « réclame une réponse rapide aux besoins exprimés par les médecins » en la matière. Le syndicat de généralistes dit s'étonner de voir cette commission dirigée par Jean-Philippe Vinquant, ancien de la DSS et actuellement secrétaire général du Hcaam, « se préoccuper essentiellement de simplifier le travail des caisses ». Gilles Urbejtel qui affirme se souvenir des engagements pris sur ce sujet début 2007 par Xavier Bertrand, alors ministre de la Santé et des Solidarités, estime que la simplification administrative « ne peut pas se résumer à des propos incantatoires ou à des annonces non suivies d'effets ».
La nouvelle carte de professionnel de santé, dite CPS 3, diffusée depuis le 10 février 2011 par l'Asip santé en remplacement de la CPS 2, devrait être déployée d'ici la fin 2011 auprès de l'ensemble des pharmaciens, sages-femmes, chirurgiens-dentistes et médecins. Fin 2012, tous les professionnels de santé et les secrétariats médicaux seront dotés de la CPS 3. C'est en tout cas l' « objectif ambitieux » que s'assigne Jean-Yves Robin, directeur de l'Asip Santé et qu'il développe lors d'un atelier auquel participe également, mercredi 2 mars 2011, le docteur Jacques Lucas, vice-président du Cnom. La carte CPS 3 contient des données provenant de l'Ordre du professionnel de santé, des informations sur sa situation d'exercice (libéral, centre de santé, hospitalier, etc.), des données propres à l'assurance maladie (pour ceux des professionnels qui produisent des FSE) et enfin des certificats électroniques qui permettent d'identifier le porteur de la carte et font office de signature électronique des échanges.
Le Cnom a annoncé, jeudi 15 octobre 2009, le lancement au premier semestre 2010 d'une « boîte de messagerie professionnelle sécurisée », sous l'extension @medecin.fr, en partenariat avec Santeos, société spécialisée dans les systèmes d'information des professionnels de santé (AEF n°309582). L'objectif de cette boîte de messagerie est de « rendre plus efficaces et plus sécurisés les nombreux échanges électroniques nécessaires entre médecins, notamment entre le secteur ambulatoire et les secteurs d'hospitalisation ».
"Nous avons la conviction que, dans les dix ans qui viennent, l'informatique communicante entre professionnels de santé va être un chantier national prioritaire", a déclaré mardi 10 juin 2008 Michel Gagneux, Igas (Inspecteur général des affaires sociales), invité à un colloque sur les "enjeux de l'informatique communicante pour la médecine libérale en Île-de-France", organisé par la commission Système d'information de l'URML (union régionale des médecins libéraux) d'Île-de-France. Auteur d'un rapport consacré à la relance du DMP, remis à Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé, le 23 avril dernier, Michel Gagneux insiste en particulier sur les enjeux "cruciaux" de la liaison ville-hôpital.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :