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« Les universités de technologie de Belfort-Montbéliard, de Compiègne et de Troyes ont signé les statuts du 'Groupe UT', qui aura pour objectif de promouvoir et développer ce réseau d'universités », annoncent les trois universités de technologie dans un communiqué, le 23 avril 2013. « Dans un contexte de compétition universitaire internationale et d'incessantes évolutions législatives, nous avons intérêt à nous associer sans fusionner pour autant. C'est une question de taille critique. En sus d'une logique de regroupement par site, favorisée par les politiques gouvernementales, le groupe UT défend une logique de marque », explique Alain Storck, directeur de l'UTC et président du Groupe UT, qui s'est constitué en association. Christian Lerminiaux, directeur de l'UTT, en est le trésorier et Pascal Brochet, président de l'UTBM, en devient le secrétaire général. Cette mise en réseau des UT intervient après une tentative de fusion qui a échoué (AEF n°198603). « Les conditions n'étaient pas réunies. La dynamique de rapprochement est relancée aujourd'hui sous une forme collaborative, autour de projets communs », dit aussi Alain Storck.
Les universités de technologie de Troyes et de Belfort-Montbéliard, l'UTT et l'UTBM, vont se structurer en un « grand établissement » baptisé « pour l'instant 'université technologique de France' », déclare Christian Lerminiaux, directeur de l'UTT, à AEF. Nommé le 24 septembre 2010 administrateur provisoire de l'UTBM (AEF n°259698), Christian Lerminiaux conduit ce chantier, qu'il souhaite achever pour la rentrée universitaire de septembre 2011. L'université technologique de Compiègne, l'UTC, n'en fait pas partie (AEF n°256045), mais « les statuts du grand établissement lui laisseront une place », précise Christian Lerminiaux, qui dit poursuivre avec l'UTC les discussions pour définir les modalités d'un rapprochement. Il indique par ailleurs travailler au rattachement à l'UTT de l'EPF de Sceaux et de l'ESC de Troyes.
« Il est étonnant que 35 ans après la fondation de l'UTC (université technologique de Compiègne), il n'existe que trois universités de technologie : l'UTC, l'UTBM (université de technologie de Belfort-Montbéliard) et l'UTT (université de technologie de Troyes). […] Il faut aller au-delà. Ce que nous vous proposons, c'est de fédérer l'ensemble de ces établissements pour créer un nouveau type de campus, un campus technologique qui pourrait s'appeler ‘Université de technologie de France' » : telle est la proposition formulée à Valérie Pécresse, lundi 8 juin 2009, par Christian Lerminiaux, directeur de l'UTT, à l'occasion de l'inauguration d'une extension de l'établissement sur la technopole de l'Aube et du nouveau campus de centre-ville de Troyes. Cette annonce fait suite à une réunion, tenue la semaine dernière au Sénat avec les représentants des autres universités de technologie, précise le sénateur UMP Philippe Adnot, président du conseil général de l'Aube et initiateur de l'UTT en 1994.