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En 30 ans, de 1980 à 2010, les ménages français ont « un peu » réduit les émissions par tête de gaz à effet de serre liées aux combustibles utilisés dans le secteur du transport et du logement. Celles-ci sont passées de 2,9 tonnes équivalent CO2 par an et par personne à 2,5 tonnes. Les principales évolutions sont une « légère hausse des émissions liées au transport individuel » et « un recul des émissions liées au logement, grâce au report vers des combustibles moins émetteurs ». C'est ce qui ressort de la lettre mensuelle d'avril 2013 de l'Insee, publiée le 26 avril. L'institut de statistiques ajoute cependant qu'en raison de l'augmentation de la population française durant ces trois décennies, les émissions totales générées par l'ensemble des ménages ont « à peine diminué, passant de 161 millions de tonnes de CO2 au début des années 80 à 159 millions de tonnes de CO2 entre 2005 et 2010 ».
Un tiers des ménages considéraient, fin 2012, que leur logement était « insuffisamment isolé » tandis que 37 % jugeaient « nécessaire d'entreprendre des travaux destinés à diminuer la consommation d'énergie de leur habitat ». Ces données, publiées dans la revue « Chiffres et statistiques - Opinions et pratiques environnementales des Français en 2012 » du CGDD, mise en ligne sur son site le 19 avril 2013, témoignent d'une « légère augmentation » par rapport à l'an passé : en 2011 les Français étaient 30 % à déplorer une isolation insuffisante de leur habitat, et 35 % à estimer nécessaire la réalisation de travaux de réhabilitation énergétique.
« En 2009, 25,5 millions de personnes se déplacent pour aller travailler », un nombre en progression de plus de 10 % en dix ans. Parmi elles, les trois quarts utilisent leur voiture, 15 % les transports en commun, 8 % la marche à pied, et 4,2 % un deux roues, motorisé ou non. C'est l'un des enseignements issus du recensement 2009 réalisé par l'Insee, dont les résultats sont rendus publics mardi 15 janvier 2013, à l'occasion de la nouvelle enquête de recensement.
Le bonus-malus « aurait augmenté les émissions totales de CO2 de près de 170 kilotonnes par trimestre, soit une hausse de 1,2 % » entre septembre 2007 et mai 2008, évalue l'Insee (Institut national de la statistique et de l'évaluation économique), dans le troisième numéro de sa publication « Insee Analyses », paru mardi 24 janvier 2012. L'institut explique ce résultat « par le surcroît de ventes de véhicules neufs, dont la production augmente les émissions ».