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« L'habitat est au coeur de la réussite ou de l'échec de la transition énergétique », selon François-Michel Lambert, vice-président (EELV) de la commission développement durable et aménagement du territoire de l'Assemblée nationale. Il s'exprime en clôture d'une matinée d'échanges intitulée « Innover autrement face à la crise du logement », et organisée, jeudi 25 avril 2013, dans le cadre des RNLH (rencontres nationales du logement et de l'habitat) afin de contribuer au débat national sur la transition énergétique (1). Le député résume les observations formulées tout au long de la matinée par les différents intervenants en insistant sur l'importance de penser à la « territorialisation des projets » et à « l'appropriation [de la question] par les consommateurs », « essentielle ».
La fin de matinée de la réunion mensuelle du conseil national du débat sur la transition énergétique, jeudi 25 avril 2013, a été consacrée à l'examen du rapport du groupe de travail intitulé « Comment aller vers l'efficacité énergétique et la sobriété ? » qui exprime son soutien à l'obligation de travaux tout en précisant que la mesure suscite une « forte opposition de certains acteurs » et « une opposition partielle pour d'autres ». En marge de la réunion, Laurence Tubiana, facilitatrice du comité de pilotage du débat et présidente de l'Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales) réagit : « Le sujet paraissait consensuel lors du Grenelle. On voit qu'en réalité, certains acteurs sont contre l'obligation et contre la hausse du prix de l'énergie. Mais alors, comment faire ? Il y a encore beaucoup de contradictions dans les débats. »
« Je crois qu'il y a un préalable à l'obligation de travaux : mettre en place les fondamentaux d'un marché. » Philippe Pelletier, président du Plan bâtiment durable s'exprime, mardi 16 avril 2013, lors d'un petit déjeuner organisé par « Business Immo » sur le thème de la rénovation énergétique dans les logements privés. Un rendez-vous qui était aussi l'occasion de fournir in extremis des contributions écrites au groupe de travail « Explorer l'obligation de rénovation énergétique dans le secteur résidentiel » du Plan qui doit rédiger ses préconisations mi-juin afin de contribuer au débat national sur la transition énergétique (1) (AEF Habitat et Urbanisme n°193691). « La question se pose depuis quelques temps déjà mais se fait plus pressante à la suite de l'annonce du plan d'investissement pour le logement [le 21 mars dernier] » (AEF Habitat et Urbanisme n°193211), remarque Philippe Pelletier. L'objectif affiché consiste à rénover 500 000 logements par an d'ici à 2017, dont 380 000 logements privés à compter de 2015.
235 000 emplois supplémentaires seraient générés d'ici à 2020 si le scénario de transition énergétique à l'horizon 2050 élaboré par l'association Négawatt venait à se réaliser (1), lequel, pour mémoire, vise une sortie progressive du nucléaire tout divisant par quatre les émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2050. C'est en tout cas l'avis de Philippe Quirion, économiste de l'environnement, chargé de recherche au Cired, qui a présenté vendredi 29 mars 2013 son étude « L'effet net sur l'emploi de la transition énergétique en France : une analyse input-output du scénario Négawatt », conduite pour le compte de l'association. La mise en oeuvre de ce scénario engendrerait ainsi un gain de 439 000 emplois en 2025, et de 632 000 emplois en 2030, essentiellement grâce à la création d'activité dans le secteur de la rénovation énergétique des bâtiments. Celle-ci devrait porter le solde net à 89 000 emplois supplémentaires dans le bâtiment en 2020.
Le Plan bâtiment durable indique mercredi 13 mars 2013 avoir confié à Jacques Chanut, vice-président de la FFB, et Raphaël Claustre, directeur du Cler (Réseau pour la transition énergétique), « le soin de former et conduire un groupe de travail chargé d'explorer l'opportunité d'une obligation future de rénovation dans le secteur résidentiel ». Celui-ci « étudiera les différentes voies d'actions possibles dans les divers segments du parc résidentiel (maisons individuelles et logements collectifs notamment) » tandis qu'« une attention spécifique sera portée aux ménages en situation de précarité énergétique ». Son rapport est attendu pour « mi-juin 2013 » et « permettra ainsi de contribuer aux travaux du débat national pour la transition énergétique ».