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Les quatre syndicats du groupe Thales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT), ont signé le premier accord-cadre expérimental sur le télétravail, vendredi 26 avril 2013. Le texte dispose que le télétravail n'est « ni un droit ni une obligation ». Il relève d'un « double volontariat » et peut être réversible « tant à l'initiative du salarié que de l'employeur ». Le préambule dispose que le télétravail « repose sur une relation de confiance entre le salarié et son responsable hiérarchique ». Cet accord, comme celui sur la GPEC signé le même jour (AEF n°190534), marque la reprise du dialogue social au sein du groupe depuis la nomination de Jean-Bernard Lévy à la présidence, après une longue période d'interruption.
Tous les syndicats représentatifs du groupe Thales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT) ont signé, vendredi 26 avril 2013, un accord « visant à favoriser le développement professionnel et l'emploi par des démarches d'anticipation ». Le texte, conclu pour une durée de cinq ans, comporte un volet de GPEC et des mesures dites de « gestion active de l'emploi », conçues comme une alternative à un PSE. Un premier accord semblable avait été signé en novembre 2006. La négociation d'un nouvel accord avait débuté en 2012, mais une intersyndicale réunissant la CFDT, la CGT et la CFE-CGC s'était alors opposée au projet proposé à la signature par le précédent P-DG de Thales, Luc Vigneron. « Nous avons pris acte de l'impossibilité de négocier avec ce président et le dialogue social a été paralysé dans le groupe pendant six mois », raconte Didier Gladieu, coordinateur groupe pour la CFDT.
Deux tiers des salariés qui télétravaillent le font dans un cadre non réglementaire, seul un tiers étant donc couverts par un accord au sein de leur entreprise. C'est ce qui ressort d'une 'enquête nationale (1) sur le télétravail et les tiers-lieux, publiée jeudi 21 mars 2013, réalisée par LBMG Worklabs, Neo-nomade, Openscop et Zevillage, les organisateurs du tour de France du télétravail (2) (AEF n°203298). Lors des onze étapes, une quarantaine d'acteurs issus des secteurs privé et public et des experts du télétravail et des tiers-lieux se sont réunis lors de rencontres-débats avec les élus, les entreprises, et les acteurs engagés. Ces rencontres ont été l'occasion de dégager des tendances et des pratiques en matière de télétravail en France dans un livre blanc publié sur le site de l'événement.
Un accord relatif au télétravail entre en vigueur le 1er mars 2013 au sein du groupe Total. Conclu le 5 février 2013 pour une durée indéterminée par les quatre syndicats représentatifs du groupe (CFDT, CFE-CGC, CGT et Sictame-Unsa), il fait suite à la mise en place en février 2012 d'un dispositif pilote de télétravail à domicile qui a permis à 150 télétravailleurs et responsables hiérarchiques de divers métiers de tester avec succès ce nouveau mode d'organisation du travail. Le nouveau dispositif pérenne ouvre la possibilité à l'ensemble des salariés répondant aux conditions prévues par l'accord de télétravailler à leur domicile un ou deux jours entiers par semaine.
Un nouvel accord triennal sur le télétravail entrera en vigueur le 1er octobre 2012 au sein de l'UES (unité économique et sociale) Canal+. Cet accord a été signé le 12 septembre 2012 par trois des quatre syndicats représentatifs du groupe audiovisuel (CFDT, CFE-CGC et syndicat autonome +Libres). La CGT (12 % des voix) a refusé de signer le texte. L'accord fait suite à un premier texte expérimental signé le 30 juin 2011, qui avait permis au groupe comme aux syndicats de salariés, d'évaluer la possibilité de déployer le télétravail dans l'entreprise (AEF n°237346). Pour Sylvain Thibon, DSC (délégué syndical central) CFDT, « la phase expérimentale a été un réel succès à la fois pour les salariés et pour l'entreprise ». « Une enquête interne menée auprès des salariés et des managers qui ont pu expérimenter cette forme d'organisation du travail a montré un bénéfice réel pour les deux parties. »
« Le télétravail est un facteur de productivité pour les travailleurs de la connaissance. Il induit un nouveau rapport au travail et un nouveau modèle de management fondés sur la confiance et l'autonomie, et il augure la fin du bureau traditionnel avec poste de travail sédentaire. » Telles sont les « trois conclusions majeures » d'une étude sur le télétravail dans les grandes entreprises françaises menée par le cabinet de conseil Greenworking à la demande d'Éric Besson, ministre auprès du ministre de l'Économie, chargé notamment de l'Économie numérique, rendue publique vendredi 4 mai 2012 (AEF n°235757) (1). Le gain moyen de productivité par télétravailleur, les jours de télétravail, est estimé à +22 % par l'étude.