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Chaque étudiant en santé « reçoit une formation isolée, sans contact avec les futurs professionnels des autres professions de santé : un futur professionnel de santé n'apprend ni où commencent et où s'arrêtent les compétences de ses futurs collègues, ni même l'intégralité des autres métiers existants ! Les cursus des études de santé ne forment pas les professionnels à travailler en collaboration, les stages n'étant pas suffisant non plus. » Tel est le constat dressé par l'ensemble des organisations étudiantes représentatives des formations de santé de la Fage (Fédération des associations générales étudiante) dans une « charte de l'interdisciplinarité », dont AEF a eu copie. Ces organisations proposeront aux établissements d'enseignement supérieur et de recherche de la signer.
« L'organisation et le contenu de la formation des paramédicaux va contribuer à la stratégie nationale en santé », déclare Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, à l'occasion de la pose de la première pierre du nouvel l'IRFSS (Institut régional de formation sanitaire et sociale) de la région Centre, lundi 11 février 2013. Elle poursuit : « La formation des professionnels de demain est essentielle pour pérenniser l'excellence de notre système de santé ». Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a donné le coup d'envoi de la stratégie nationale de santé, vendredi 8 février 2013 lors d'un déplacement à Grenoble (Isère). Il a confié à Marisol Touraine la responsabilité de cette démarche et les travaux vont s'appuyer sur un comité de sages (1). Jean-Marc Ayrault a aussi associé Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à ce chantier rappelant que la lutte contre les déserts médicaux, passera par une action « dès les études supérieures ». À ce titre, une « réflexion » sera engagée pour « rapprocher la formation et les besoins, qui concernera l'ensembles des professions de santé. » (AEF n°196132)
« Nous souhaitons expérimenter une licence santé-sciences-humanités » dont la première année remplacerait la Paces, indique à AEF Serge Uzan, doyen de la faculté de médecine de l'UPMC (université Pierre-et-Marie-Curie), le 1er février 2013. « Le champ disciplinaire de cette première année serait élargi » afin d'intégrer des matières qui ne seraient pas « strictement scientifiques », précise-t-il. Ce projet a été retenu « dans le cadre de l'idex du PRES Sorbonne Universités » et serait rendu possible par le cadre créé par la future loi sur l'enseignement supérieur. Selon la dernière version du projet de loi de l'ESR, datée du 8 février 2013, « à titre expérimental, pour une durée de cinq ans », des « modalités particulières » d'admission peuvent être fixées sous la forme « d'une orientation des étudiants de la Paces à l'issue d'épreuves portant sur les enseignements dispensés au début de la 1re année universitaire » (AEF n°196135). Il s'agit d'un ajout par rapport à la version du 15 janvier 2013 selon laquelle, par dérogation, « l'admission en deuxième ou en troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques et de maïeutique [pouvait] être différée, après un premier cycle adapté » (AEF n°177486).
« Lancer une réflexion sur les délégations de compétences entre le médecin et les autres professionnels de santé avec, autour de la table, l'ensemble des acteurs (professions de santé, représentants des étudiants, des patients, de l'État, etc.) » : telle est l'une des trois « propositions d'avenir » développées par l'Anemf dans son dossier de presse « Plan démographie médicale - Les 10 propositions de l'Anemf », rendu public le 26 novembre 2012. Trois de ces « propositions d'avenir » concernent toutes la formation des médecins.
Créer une licence « sciences de la vie, sciences humaines et ingénierie appliquées à la santé », alternative régionale à la Paces, c'est une proposition de l'université d'Angers, formulée dans le cadre des assises territoriales de l'enseignement supérieur et de la recherche dans les Pays-de-la-Loire, et présentée mardi 16 octobre 2012 à la faculté des sciences de l'université de Nantes. Cette journée a permis d'aborder les questions de gouvernance, de réussite étudiante et de recherche lors de trois ateliers, qui se sont déroulés simultanément le matin. L'après-midi, une synthèse de ces ateliers, suivie de débats, a rassemblé environ 150 personnes.