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Les universités Toulouse-II Le Mirail et Toulouse-III Paul-Sabatier ont voté des budgets 2013 globalement identiques à ceux de 2012, les nouvelles équipes présidentielles estimant « ne pas avoir eu suffisamment de temps, ni l'ensemble des éléments d'analyse de la situation financière pour mettre en place un nouveau budget ». Les deux établissements préservent également les budgets alloués au patrimoine immobilier. L'université Toulouse-I Capitole estime faire « des miracles avec des bouts de ficelle », selon les propos de son président, Bruno Sire. Enfin, le CUFR Champollion d'Albi donne la priorité de ses dépenses aux coûts engendrés par une augmentation de plus de 12 % de ses effectifs étudiants. AEF publie, dans le cadre d'une série de dépêches sur les budgets des universités, un tableau (format pdf) qui présente les principaux éléments budgétaires 2013 (budget global, dotations de l'État, ressources propres, fonds de roulement, etc.) transmis par ces quatre universités, notamment à partir des notifications communiquées par le ministère.
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Les moyens des universités en 2013 augmentent globalement de 2,02 % (+197 millions d'euros) par rapport à 2012 (9,957 milliards d'euros, contre 9,760 milliards), la hausse allant de 1,67 % à 3,18 % selon les établissements. C'est ce qui ressort du document sur « la répartition des crédits aux universités » qui sera présenté au Cneser lundi 17 décembre 2012 et dont AEF a eu copie jeudi 13 décembre. Contrairement aux années précédentes, les moyens sont présentés de manière globale, incluant crédits de masse salariale (9 milliards) et crédits de fonctionnement (1 milliard), les crédits étant fongibles de manière asymétrique, depuis la masse salariale vers le fonctionnement uniquement. L'an passé, les moyens globaux avaient augmenté de 1,5 % par rapport à 2011 (AEF n°223737).
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