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« Il est particulièrement important de s'intéresser à l'amont de la signature du contrat dans le cadre d'une sécurisation du parcours en alternance », à l'heure où les études sur le décrochage scolaire montrent à la fois le poids de l'orientation « subie » mais aussi l'importance des « moments charnières (6e, seconde) » comme cause de décrochage. C'est ce que souligne l'ANDML (Association nationale des directeurs de missions locales) dans une étude sur les enseignements des expérimentations sociales sur l'alternance menées par les missions locales datée d'avril 2013 (1). Un bilan du dispositif de tutorat externe mis en place en Côte-d'Or pour les apprentis est également annexé au document (AEF n°201291).
« Le dialogue entre CFA, entreprises et jeunes est essentiel, mais il ne va pas de soi. Il faut essayer de le construire avant que les difficultés n'apparaissent », pour que le recours à la médiation par le formateur soit efficace, déclare Antoine Clapier, consultant au cabinet de conseil Adeo, lors des « assises de la médiation, comment intervenir pour éviter les ruptures » organisées par le conseil régional d'Île-de-France, le 24 janvier 2013. Le cabinet a réalisé deux études en 2011 et 2012 pour le compte de la région : la première porte sur les causes des ruptures de contrat d'apprentissage et la seconde est une évaluation du dispositif d'accès à l'apprentissage mis en oeuvre en 1998 en Île-de-France.
Le tutorat mené dès la signature du contrat d'apprentissage par trois missions locales en Côte-d'Or auprès des apprentis et des employeurs « semble être une solution efficace » pour limiter les ruptures de contrat, indique une étude du Cereq sur la sécurisation des parcours des apprentis, publiée dans le « Bref » de novembre 2012 (n°301). Environ 1 100 jeunes âgés en moyenne de 18 ans de l'hôtellerie-restauration, du commerce et de la viticulture ont été suivis entre octobre 2009 et juin 2011 dans le cadre de cette expérimentation financée par le fonds d'expérimentation pour la jeunesse, portée par la mission locale de Beaune et évaluée par l'Iredu (Institut de recherche sur l'Éducation).
Il est « indispensable » d'accompagner « de manière adaptée et personnalisée » les jeunes et les entreprises en cas de rupture du contrat d'apprentissage pour leur permettre de « rebondir », dans le cadre d'une politique de développement quantitatif de l'apprentissage, affirme une étude intitulée « jeunes et entreprises face aux ruptures de contrat d'apprentissage ». Elle a été conduite en 2010-2011 par le Clersé (Centre lillois d'études et de recherches sociologiques et économiques) en partenariat avec le Cereq et commandée par la direction générale de l'enseignement scolaire du ministère de l'Éducation nationale (1). Pour le jeune, l'enjeu d'une rupture « réussie » sera de modifier son projet d'insertion, tandis que pour l'entreprise, il s'agira de réviser « les modalités de renouvellement de sa main d'oeuvre ». La réussite ou l'échec des pratiques de développement de l'alternance portées par les pouvoirs publics depuis plusieurs années dépendent en grande partie des effets produits par les ruptures de contrat.
« Développer la formation par alternance, et notamment via l'apprentissage, reste une priorité du gouvernement. C'est l'une des clefs de la bataille pour l'emploi des jeunes. Un des moyens d'y arriver est de faire un travail de pédagogie dans les entreprises entre 20 et 250 salariés où il y a encore une marge de progression », déclare Thierry Repentin, ministre délégué à la Formation professionnelle et à l'Apprentissage, le 17 septembre 2012, lors d'un déplacement à la faculté des métiers d'Évry (Essonne) et à la résidence sociale « Marguerite Yourcenar » dans cette même ville. La particularité de ce centre est d'accueillir sur un même lieu 5 000 apprenants par an en formation continue, 800 jeunes en accès à l'apprentissage et 3 000 jeunes en apprentissage, dont 75 % aux niveaux V (CAP) et IV (Bac).
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :