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« Le temps des pionniers doit se terminer : il faut que la gestion du télétravail se professionnalise tant au niveau des entreprises que de l'organisation de l'espace et du temps de travail chez les télétravailleuses et les télétravailleurs ». La professionnalisation du télétravail « concerne trois domaines prioritaires : la contractualisation du télétravail (les accords et contrats de télétravail sont encore trop peu nombreux), la gestion des remboursements et de la charge de travail à domicile ». Telles sont les principales évolutions observées par l'enquête « Télétravail : douze conseils pour organiser son espace et son temps de travail à domicile », rendue publique le 13 mai 2013 par l'Obergo (Observatoire du télétravail, des conditions de travail et de l'ergostressie), une cellule de recherche sur l'évolution des métiers et des conditions de travail liées aux technologies de l'information (1).
Deux tiers des salariés qui télétravaillent le font dans un cadre non réglementaire, seul un tiers étant donc couverts par un accord au sein de leur entreprise. C'est ce qui ressort d'une 'enquête nationale (1) sur le télétravail et les tiers-lieux, publiée jeudi 21 mars 2013, réalisée par LBMG Worklabs, Neo-nomade, Openscop et Zevillage, les organisateurs du tour de France du télétravail (2) (AEF n°203298). Lors des onze étapes, une quarantaine d'acteurs issus des secteurs privé et public et des experts du télétravail et des tiers-lieux se sont réunis lors de rencontres-débats avec les élus, les entreprises, et les acteurs engagés. Ces rencontres ont été l'occasion de dégager des tendances et des pratiques en matière de télétravail en France dans un livre blanc publié sur le site de l'événement.
« Le télétravail est un facteur de productivité pour les travailleurs de la connaissance. Il induit un nouveau rapport au travail et un nouveau modèle de management fondés sur la confiance et l'autonomie, et il augure la fin du bureau traditionnel avec poste de travail sédentaire. » Telles sont les « trois conclusions majeures » d'une étude sur le télétravail dans les grandes entreprises françaises menée par le cabinet de conseil Greenworking à la demande d'Éric Besson, ministre auprès du ministre de l'Économie, chargé notamment de l'Économie numérique, rendue publique vendredi 4 mai 2012 (AEF n°235757) (1). Le gain moyen de productivité par télétravailleur, les jours de télétravail, est estimé à +22 % par l'étude.
« Soutenir le développement du télétravail, mais aussi fournir des bases légales à ce développement, en créant dans le code du travail des dispositions spécifiques » : c'est l'objet d'un amendement adopté, mercredi 28 septembre 2011, par la commission des Lois de l'Assemblée nationale, saisie au fond, sur la proposition de loi relative à la simplification du droit et à l'allégement des démarches administratives. Pour l'heure, en effet, « aucune disposition du code du travail ne fait référence à ce mode d'exécution du travail qui se développe inégalement », indique l'exposé des motifs de l'amendement déposé par Philippe Gosselin, député UMP de la Manche. La commission doit poursuivre l'examen du texte, présenté par Jean-Luc Warsmann (UMP, Ardennes), le 5 octobre prochain.
« La réussite du télétravail passe par l'acceptation des contraintes et des exigences [qu'il induit] : plus de temps et de charge de travail, mais plus de qualité de vie. » C'est ce qu'indique le rapport « Télétravail rêvé, rejeté, réel ? Halte aux illusions dangereuses », réalisé par l'Obergo (Observatoire des conditions de travail et de l'ergostressie) auprès de salariés qui exercent en télétravail. Ce mode d'organisation du travail apparaît comme une source d'amélioration de la qualité de vie et de la productivité, qui s'échange contre une augmentation importante du temps de travail et des coûts personnels liés à l'activité professionnelle.
L'Obergo (Observatoire des conditions de travail et de l'ergostressie) lance une enquête sur le thème « le télétravail est-il favorable au développement durable ? » afin « d'écouter et d'analyser ce que disent et pensent les salariés qui ont une expérience réelle du télétravail », indique l'observatoire dans un communiqué de presse, lundi 11 janvier 2010. Cette enquête, entamée en 2009, se poursuit en 2010, et permettra la rédaction d'un guide formulant des propositions aux salariés et aux entreprises pour « organiser et réussir » le télétravail.