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« Nous avons bien avancé dans nos réflexions [sur l'optimisation des coûts du Grand Paris Express], l'objectif étant que l'on puisse présenter l'état de ces propositions lors du prochain conseil de surveillance fin juin ou début juillet, après avoir obtenu la validation de nos tutelles », explique Étienne Guyot, président de la Société du Grand Paris, dans un entretien à AEF Habitat et Urbanisme, mardi 30 avril 2013. Pour mémoire, le Premier ministre a confié à la SGP, le 6 mars dernier, une mission d'optimisation des coûts de trois milliards d'euros (AEF Habitat et Urbanisme n°194244). « Tout est une question de curseur à placer », précise Étienne Guyot, expliquant que la SGP réfléchit aux questions de « dimensionnement, de quais, de matériels roulants, de gares, d'ouvrages techniques (voies d'évitement, voies de retournement, terminus intermédiaires) qui peuvent représenter des variations de sommes importantes ». Accompagné de Benoît Labat, directeur de la valorisation et du patrimoine, il revient également sur le processus d'acquisitions foncières, pour lequel la SGP a lancé un deuxième marché, concernant les lignes 16 et 17 du réseau.
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« Dans l'état actuel, il est envisagé un emprunt de 15 ou 16 milliards d'euros, minimum, sur une durée de 40 ans après la réalisation des travaux. Cela représente une charge d'emprunt pour la SGP [société du Grand Paris] de l'ordre de 700 millions d'euros par an », expose Jean-Paul Huchon, le président (PS) de la région Île-de-France, à propos du financement du réseau de transport du Nouveau Grand Paris, lors de son audition par la commission des finances du conseil régional, mercredi 27 mars 2013. « Avec les ressources actuelles et les nouvelles de la SGP, on y est à peu près », assure l'élu régional qui se félicite une fois de plus du « Nouveau Grand Paris » présenté par le Premier ministre le 6 mars dernier, fusionnant le Grand Paris Express et le plan de mobilisation pour les transports, pour un montant total de 31 milliards d'euros (AEF Habitat et Urbanisme n°194244 et 194246).
« Le gouvernement ne fait aucune distinction entre ce qu'il a été d'usage d'appeler le 'plan de mobilisation' d'une part et le 'Grand Paris Express' d'autre part », assure Jean-Marc Ayrault, mercredi 6 mars 2013, à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne), à l'occasion de la présentation très attendue des arbitrages sur le projet du Grand Paris. Le Premier ministre explique que « le gouvernement porte désormais, avec les collectivités locales et notamment le conseil régional, un plan unique et cohérent de modernisation et de développement du réseau », dénommé « Nouveau Grand Paris ». Ce dernier est « d'une ambition sans précédent et il est financé », assure-t-il, avant de détailler les « investissements lourds » sur lesquels « le gouvernement a décidé de s'engager » (AEF Habitat et Urbanisme n°194244). Il confirme notamment la « réalisation intégrale » du réseau Grand Paris Express, « d'ici 2030 ».