En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le poste d'officier de liaison gendarmerie placé auprès du préfet de police de Paris est « nécessaire, car il existe encore des méconnaissances institutionnelles ». C'est ce qu'affirme le colonel Bernard Thibaud, qui occupe ce poste depuis un an à la Préfecture de police, dans une interview publiée dans la lettre hebdomadaire « PPrama » du 15 mai 2013. « Aujourd'hui plus qu'hier, dans une période où les menaces sont nombreuses et où les moyens alloués sont comptés, il est indispensable de renforcer et de développer sur l'ensemble de la zone, la cohérence des organisations, les coopérations fonctionnelles et les coordinations opérationnelles », poursuit-il. Il précise qu'une « dizaine de gendarmes » travaillent actuellement au sein des structures de la Préfecture de police.
« ll faut faire évoluer les pratiques et la culture des forces de l'ordre », affirme le maire UMP de Mulhouse, Jean Rottner, lors du séminaire consacré aux zones de sécurité prioritaires, à Lyon, lundi 13 mai 2013 (AEF Sécurité globale n°189959). « Il faut prendre le 'risque du sourire', développer les contacts directs avec la population, faire savoir et expliquer les actions, réinvestir la communication », souligne-t-il. Il regrette « l'absence d'habitants » à ce séminaire et, plus globalement, « l'absence de valorisation statistique de la relation police-population ». Le maire de Mulhouse estime qu'il « faudrait pouvoir passer, sans nier les nécessités de l'intervention et de l'action, à une police de la communauté de destin. Il faudrait repenser le service quotidien, les patrouilles pédestres, le porte à porte , aller vers les gens ». Et d'ajouter : « Il faut que nous arrivions à replacer le citoyen au centre de nos décisions, que nous acceptions parfois de perdre une forme de notre pouvoir, de notre autorité, pour en gagner autrement. »
« Changer de ministère n'a pas été - pour nous gendarmes - une simple formalité, mais a exigé des remises en cause dont on ne mesurait pas, en 2008, l'ampleur. La gendarmerie est désormais pleinement intégrée au ministère de l'intérieur. Elle n'en reste pas moins membre à part entière de la communauté militaire et doit rester en capacité de répondre aux missions de défense que le gouvernement entend lui confier », affirme le général Jacques Mignaux lors de sa cérémonie d'adieu aux armes, vendredi 12 avril 2013 à Paris, selon une allocution transmise à AEF Sécurité globale. Il quitte le poste de directeur général de la gendarmerie nationale et rejoint le Conseil d'État, indique Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, dans son intervention. Denis Favier lui succède (AEF Sécurité globale n°191903).
« Renforcer et adapter l'action des services de police et de gendarmerie dans les quartiers. » C'est l'une des mesures annoncées par le gouvernement à l'issue du comité interministériel des villes, mardi 19 février 2013. « Lors de la concertation sur la réforme de la politique de la ville, les acteurs locaux et les habitants se sont largement exprimés et ont manifesté le souhait que les forces de l'ordre, garantes de l'ordre républicain, agissent davantage au plus près du terrain pour garantir la sécurité des habitants des quartiers », indique Matignon dans une synthèse des décisions adoptées au cours du conseil. La sécurité est l'un des 27 volets concernés.