En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« La grande conférence sociale des 20 et 21 juin prochains portera principalement sur le sujet qui préoccupe les Français, à savoir l'emploi. Le sujet fondamental aujourd'hui, c'est celui de l'emploi, et le meilleur moyen pour essayer de trouver une solution pérenne au financement du régime des retraites, c'est que sur le front de l'emploi ça aille mieux », indique le ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, Michel Sapin, à l'occasion d'une intervention lors d'une « journée-débat sur l'emploi » organisée mardi 14 mai 2013 par le Parti socialiste, sur le thème de la formation professionnelle. À cette occasion, il salue également l'adoption définitive par le Sénat, ce même jour, du projet de loi relatif à la sécurisation de l'emploi (AEF n°189891), un texte qui « fera date dans l'histoire ».
Les sénateurs adoptent définitivement, mardi 14 mai 2013 en séance publique le projet de loi relatif à la sécurisation de l'emploi, tenant compte des conclusions de la CMP (Commission mixte paritaire). Après l'Assemblée nationale, le 25 avril dernier (AEF n°190795), la Haute assemblée valide le texte avec 170 votes pour, 33 contre et 143 abstentions. Les groupes socialistes et apparentés (124 pour et 2 contre), RDSE (Rassemblement démocratique et social européen) (15 pour et 3 abstentions) et UDI (Union des démocrates et indépendants) (29 pour et 3 abstentions) se sont globalement prononcés en faveur du projet de loi, les groupes UMP (Union pour un mouvement populaire) (11 contre et 120 abstentions) et écologiste (12 abstentions) se sont abstenus et le groupe CRC (Communiste républicain et citoyen) (20 contre) a voté contre.
« La journée a été longue mais particulièrement dense et riche », résume le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, lundi 13 mai 2013, à l'issue de la série de rencontres bilatérales avec les partenaires sociaux représentatifs au niveau interprofessionnel national (Medef, CGPME, UPA, CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, Force ouvrière) menées avec des membres du gouvernement pour préparer la deuxième édition de la conférence sociale qui réunira les pouvoirs publics et les organisations syndicales et patronales les 20 et 21 juin prochains. « Les échanges ont été particulièrement riches et passionnants, car au fond, […] il y a un même défi, celui du redressement du pays », ajoute-t-il. En pratique, le gouvernement et les partenaires sociaux doivent encore se réunir le 22 mai prochain, lors d'une « conférence de méthode » pour finaliser les contours de la deuxième conférence sociale.
« Des thèmes majeurs tels que l'avenir des retraites ou la réforme de la formation professionnelle seront au coeur » de la deuxième conférence sociale, confirme le Premier ministre dans une communication relative au bilan de la première conférence sociale et à la préparation de la deuxième conférence sociale, lors du Conseil des ministres du mardi 7 mai 2013. Cette deuxième conférence sociale, qui aura lieu les 20 et 21 juin au Palais d'Iéna, siège du Conseil économique, social et environnemental, « aura deux objectifs : dresser un bilan définitif et partagé de la première feuille de route sociale, et élaborer la deuxième feuille de route sociale pour la période de mi-2013 à mi-2014 ».
« Puisse ce texte devenir dans les mois et les années à venir, quoi que l'on en dise et quoi que l'on en pense aujourd'hui, un texte d'apaisement, d'équilibre et de progrès ». C'est ce que déclare Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, lors de l'adoption par l'Assemblée nationale du projet de loi relatif à la sécurisation de l'emploi, tenant compte des conclusions de la CMP (commission mixte paritaire), dans la soirée du mercredi 24 avril 2013. Les députés adoptent le texte par 141 voix pour (123 SRC, 12 UDI, 6 RRDP), 44 abstentions (16 UMP, 10 Écologistes, 16 SRC, 1 UDI et 1 RRDP) et 16 voix contre (10 GDR, 4 SRC ET 2 UMP). Le texte doit désormais retourner au Sénat pour un vote sur le texte CMP prévu mardi 14 mai 2013 (AEF n°190902), qui marquera l'adoption définitive du projet de loi par le Parlement, sous réserve d'un recours au Conseil constitutionnel.