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« La mission d'inspection estime à au moins 1 million d'euros les besoins de financements supplémentaires de l'Afij (Association pour faciliter l'insertion professionnelle des jeunes diplômés) en 2013 pour éviter la cessation de paiement. Le dernier plan de trésorerie transmis en date du 5 février 2013 apparaît peu crédible. Or l'intérêt pour les pouvoirs publics d'un 3è sauvetage financier de l'Afij après ceux de 2011 et de début 2013 n'est pas avéré. » C'est ce qu'indique un rapport de l'IGF, de l'Igas et de l'IGAENR, « Contrôle de l'Afij », daté de mars 2013 et dont AEF s'est procuré une copie. La mission recommande la cessation d'activité de l'Afij, et propose parallèlement « l'intégration des salariés et des activités des implantations territoriales » aux missions locales, principalement. Contacté par AEF, Clément Boudin, président de l'Afij, indique que « la procédure contradictoire n'étant pas terminée et le rapport n'étant pas officiellement public, [il] ne souhaite pas commenter ses conclusions. »
Le rapport élaboré par l'IGF, l'Igas et l'Igen sur l'Afij (Association pour faciliter l'insertion professionnelle des jeunes diplômés) « ne cherche aucunement des solutions pour pérenniser la structure et permettre aux organisations étudiantes de s'emparer des questions d'emploi des jeunes. Il ne préconise qu'une coupe pure et simple des financements de l'association. » C'est ce qu'indique un communiqué de presse commun à l'Unef, la Fage, PDE, l'Uni, la LMDE et EmeVia, publié jeudi 16 mai 2013. « Une unanimité des organisations étudiantes qui constitue première historique », estiment PDE et l'Uni. Ces organisations et mutuelles étudiantes, qui composent le bureau et le CA de l'Afij, demandent « au gouvernement de rejeter les conclusions de ce rapport en mettant en place en urgence un plan d'aide à l'association et en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes issus de l'enseignement supérieur ».
« 24 % [des jeunes engagés dans l'enseignement supérieur] ont eu recours à un contrat d'alternance dans leur cursus, 30 % ont cherché un contrat sans entrer en alternance et 46 % n'ont jamais cherché un contrat d'alternance », indique l'Afij dans sa dernière enquête « L'alternance dans le supérieur » (1). Les résultats de cette enquête sont publiés le 18 mars 2013, alors que l'association organisera du 25 au 29 mars la 4è édition d' « Alt sup, la semaine nationale de l'alternance dans le supérieur » (2) dans 37 villes universitaires de France, avec le soutien de la DGEFP (Délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle).
« Aucun acteur ne peut assurer seul un accès à des solutions qui sortent de [son] champ de compétences [sur l'insertion professionnelle des étudiants]. Il faut retenir le principe du fonctionnement en réseau pour parvenir à une synergie », indique l'Afij dans sa contribution aux assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, datée du 18 octobre 2012. Cette proposition intervient au premier des « quatre niveaux [qui] semblent devoir être pris en compte en matière d'insertion professionnelle » : l'université, son territoire, les recruteurs, « le niveau national ».
« 57 % des jeunes, diplômés en 2011, sont sans emploi en avril 2012 », indiquent les premiers résultats de l'enquête « six mois après » réalisée par l'Afij (Association pour faciliter l'insertion professionnelle des jeunes diplômés), rendue publique le 29 mai 2012 (1). Parmi les 43 % de jeunes diplômés en situation d'emploi six mois après l'obtention de leurs diplôme, 58 % d'entre-eux occupent un emploi dit « durable » (CDI, CDD, ou contrat de travail temporaire de plus de six mois). Cette proportion de jeunes diplômés sans emploi et de ceux en en situation d'emploi étant identique à celle révélée par une enquête de l'association en avril 2011, l'Afij,estime que son enquête illustre « une réalité conjoncturelle, la stabilisation des parcours d'insertion professionnelle entre les diplômés 2010 et 2011 ». Elle note également que « l'entrée dans la vie active apparaît toujours longue » et conclut à « la persistance du caractère non linéaire des parcours d'insertion ».
« 32 % des entreprises affichent des difficultés de recrutement de jeunes post-bac sur des contrats en alternance et 42 % connaissent des pénuries pour certains postes », indique l'Afij à l'issue d'une enquête sur l'alternance dont les résultats sont publiés le 23 mars 2012 (1). Pour les entreprises de plus de 250 salariés, les chiffres sont « encore plus élevés » : pour 40 % de manière générale et pour 47 % sur certains postes. Pour Daniel Lamar, directeur général de l'association, « on peut faire l'hypothèse que les difficultés des entreprises de plus de 250 salariés sont liées à la volonté de croissance de leurs effectifs d'alternants à laquelle les incite la mise en place des quotas de 4 % puis 5 % avec un système de bonus-malus ». Le développement de l'alternance dans le supérieur nécessite de lever « certains freins ». L'Afij organise la 3e « semaine nationale de l'alternance dans le supérieur, Alt Sup ».
« L'entrée dans la vie active va être plus difficile pour une part au moins des jeunes, diplômés en 2011, et le délai d'accès à un emploi qualifié plus long », indique l'Afij le 23 janvier 2012 dans une « analyse des offres d'emploi 2011 pour jeunes diplômés ». « En diffusant 50 000 offres en 2011, l'association enregistre une augmentation de 6 % du nombre de postes proposés par rapport à l'année 2010. Toutefois, ce résultat global se décompose en une hausse de 32 % du nombre des offres au premier semestre [et] une diminution de 11 % au second semestre par rapport à l'année 2010. » Le retournement de tendance « est intervenu dès juin 2011 dans le nombre des embauches et les intentions d'embauches annoncées par les entreprises. »