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« La lutte contre le trafic de stupéfiant est la priorité commune aux deux zones de sécurité prioritaires » du département du Nord. C'est ce qu'indique à AEF Sécurité globale Yvan Cordier, directeur de cabinet du préfet de la région Nord-Pas-de-Calais. Cet entretien est publié dans le cadre d'un dossier réalisé par AEF Sécurité globale sur les zones de sécurité prioritaires. « L'objectif, c'est de 'casser' les réseaux favorisés par la proximité de la frontière, générant une économie souterraine importante. » Le taux d'élucidation, dans la zone de sécurité prioritaire de Lille, « est monté à 43 % en cinq mois, alors que la moyenne départementale est de 35,7 % », se félicite Yvan Cordier. Il évoque par ailleurs la hausse des cambriolages et des vols à main armée sur le département. « Le préfet a demandé une coordination opérationnelle renforcée entre la police et la gendarmerie. »
Depuis la mise en place des zones de sécurité prioritaires à Marseille, « il y a plus de policiers, mais pas en nombre suffisant. Il n'y a pas assez d'uniformes sur le terrain », indique à AEF Sécurité globale Samia Ghali, sénatrice et maire socialiste des XVe et XVIe arrondissements de la ville. Ces deux arrondissements - les « quartiers nord » de la ville - sont situés en zones de sécurité prioritaires depuis la rentrée 2012 (AEF Sécurité globale n°208986). Dans le cadre d'un dossier consacré aux zones de sécurité prioritaires, AEF Sécurité globale s'intéresse en particulier à la situation marseillaise. Les méthodes d'intervention policières, la question des effectifs, du rôle des policiers municipaux et des réponses pénales font notamment débat au sein des partenaires et des habitants de la zone de sécurité prioritaire du nord de Marseille.
« ll faut faire évoluer les pratiques et la culture des forces de l'ordre », affirme le maire UMP de Mulhouse, Jean Rottner, lors du séminaire consacré aux zones de sécurité prioritaires, à Lyon, lundi 13 mai 2013 (AEF Sécurité globale n°189959). « Il faut prendre le 'risque du sourire', développer les contacts directs avec la population, faire savoir et expliquer les actions, réinvestir la communication », souligne-t-il. Il regrette « l'absence d'habitants » à ce séminaire et, plus globalement, « l'absence de valorisation statistique de la relation police-population ». Le maire de Mulhouse estime qu'il « faudrait pouvoir passer, sans nier les nécessités de l'intervention et de l'action, à une police de la communauté de destin. Il faudrait repenser le service quotidien, les patrouilles pédestres, le porte à porte , aller vers les gens ». Et d'ajouter : « Il faut que nous arrivions à replacer le citoyen au centre de nos décisions, que nous acceptions parfois de perdre une forme de notre pouvoir, de notre autorité, pour en gagner autrement. »