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Les trois universités du PRES Limousin Poitou-Charentes ont voté des budgets 2013 en équilibre mais resserrent leurs dépenses. Les dotations de fonctionnement aux composantes ont ainsi été réduites de 1,7 % à Poitiers et de 2,3 % à Limoges et bloquées à leur niveau de 2012 (lui-même 20 % inférieur à celui de 2011) à La Rochelle. Ni l'université de Poitiers, ni celle de La Rochelle, ni celle d'Orléans, ni celle de Tours n'ont prévu en revanche de geler des emplois cette année, alors que l'université de Limoges devrait, comme l'an dernier, retarder la publication d'une dizaine de postes. Tours décide de baisser l'enveloppe consacrée aux contrats d'objectifs et de moyens, tandis qu'Orléans choisit de renforcer sa politique de maîtrise des charges de fonctionnement. A noter que dans le cadre des réflexions sur les futures communautés d'universités, les membres du PRES LPC s'interrogent sur la pertinence d'élargir leur périmètre aux deux universités du Centre.
« Ce que nous avions annoncé en décembre dernier (AEF n°199957) se réalise : les crédits 2013 des universités sont en baisse », déclare à AEF Gérard Blanchard, vice-président de la CPU (Conférence des présidents d'université) et président de l'université de La Rochelle, lundi 11 mars 2013. Les universités, qui viennent de recevoir leur notification budgétaire détaillée de la part du ministère, ont découvert « une nouvelle ligne » intitulée « contribution au redressement des comptes publics », qui correspondrait selon les calculs de la CPU à 2,6 % des crédits déterminés par le modèle d'allocation des moyens Sympa. « Cela représente une somme de 300 000 euros pour mon université », illustre Gérard Blanchard. Cette somme est prise sur les crédits de fonctionnement notifiés aux universités.
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche est soumis à un « surgel » de 250 millions d'euros, indique-t-il à AEF vendredi 22 février 2013, confirmant une information des « Échos » parue le jour même. Le quotidien rend publique la répartition par ministère de l'effort supplémentaire de gel de crédits de 2 milliards d'euros annoncés par le gouvernement en début d'année (AEF n°197931), qui s'ajoutent aux 6,5 milliards d'euros de gel de précaution décidés dans la loi de finances initiale.
Trois universités bordelaises sur quatre ont reçu des postes dans le cadre des 1 000 créations accordées au plan national pour la réussite en licence (AEF n°202030) : Bordeaux-Segalen (24), Bordeaux-III (13) et Bordeaux-IV (9). L'université de La Rochelle en a reçu 11 pour sa part. Toutes prévoient de publier ces postes à leur campagne d'emplois 2013 mais ce ne seront pas forcément pour chacune des personnels en plus. À La Rochelle, l'établissement a choisi de créer des postes supplémentaires, augmentant ainsi son plafond d'emplois, mais à Bordeaux-Segalen, la masse salariale liée à ces postes [57 200 euros en année pleine] devrait servir à compenser les départs en retraite. Les emplois « Réussite en licence » servent aussi, par ricochet, à remplir en partie d'autres objectifs : réduire le volant d'heures complémentaires en ouvrant des postes d'enseignants à La Rochelle et Bordeaux-IV ou titulariser des contractuels, conformément à la loi Sauvadet, à Bordeaux-III.
Les moyens des universités en 2013 augmentent globalement de 2,02 % (+197 millions d'euros) par rapport à 2012 (9,957 milliards d'euros, contre 9,760 milliards), la hausse allant de 1,67 % à 3,18 % selon les établissements. C'est ce qui ressort du document sur « la répartition des crédits aux universités » qui sera présenté au Cneser lundi 17 décembre 2012 et dont AEF a eu copie jeudi 13 décembre. Contrairement aux années précédentes, les moyens sont présentés de manière globale, incluant crédits de masse salariale (9 milliards) et crédits de fonctionnement (1 milliard), les crédits étant fongibles de manière asymétrique, depuis la masse salariale vers le fonctionnement uniquement. L'an passé, les moyens globaux avaient augmenté de 1,5 % par rapport à 2011 (AEF n°223737).
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