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« Notre objectif est de passer de 45 millions d'euros de chiffres d'affaires en 2012 à 47 millions en 2013 », indique à l'AEF, Vincent Demas directeur régional de l'Afpa Rhône-Alpes, depuis le 1er janvier 2013 (AEF n°198598). « Pour cela, j'ai engagé une feuille de route basée sur le développement de l'activité. Il s'agit de répondre d'une part aux demandes des entreprises et d'autre part aux besoins des demandeurs d'emploi ». « Nous évoluons d'une offre standard vers une offre personnalisée et différenciée », explique Vincent Demas. Une offre qui s'appuie sur les programmes du conseil régional et le développement de partenariats renforcés avec les branches (métallurgie, bâtiment) ou avec Agefos PME Rhône-Alpes. En interne, l'association vient également de signer un partenariat avec Pôle-emploi pour « sécuriser » le recrutement de ses formateurs.
« Notre objectif est d'accompagner au mieux les parents dans leur retour à l'emploi après un congé parental pour éclairer leur décision et les préparer à la reprise de leur activité professionnelle », indique Bruno Jonchier, le responsable des relations entreprises sud-est de l'Apec (Agence pour l'emploi des cadres), interrogé par l'AEF L'Apec s'est associée à la délégation régionale aux droits de la femme, la caisse d'allocations familiales des Bouches-du-Rhône et l'Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes,) pour lancer une opération d'information et de conseil autour du congé parental qui concerne des femmes, à 97 %, selon les chiffres de la préfecture de Paca qui précisent que « plusieurs mois après le congé parental, 38 % des bénéficiaires ne sont pas revenus en emploi malgré leurs efforts en ce sens ».
« L'approche du gouvernement relative au plan de restructuration [de l'Afpa] devra s'apprécier à raison du réalisme de son ‘taux de rentabilité'. Une appréciation qui milite […] pour une séparation claire entre les prérogatives de service public de l'emploi et celles ‘commercialisables' d'orientation et de formation professionnelle. » Telle est la conclusion à laquelle parvient la Fondation Ifrap (Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques) (1) dans une note signée Samuel-Frédéric Servière (2) et intitulée « Doit-on véritablement sauver l'Afpa ? Ou filialiser en entité vraiment concurrentielle ? » Dans la logique de cette conclusion, le think tank propose que « l'Afpa soit rapidement scindée en deux entités distinctes séparant bien les différents types d'activité, au besoin en les filialisant. Avec une entité protégée de la concurrence et une autre parfaitement autonome et exposée. »
« Il convient de donner à l'Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes) les clefs qui lui permettront de maîtriser la carte de ses sites de formation et de valoriser les services de l'hébergement et de la restauration ». C'est ce que déclarent Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, et Thierry Repentin, ministre délégué en charge de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage, en Conseil des ministres mercredi 16 janvier 2013. Dans le cadre de cette communication relative au plan de redressement de l'association, les deux ministres rappellent que « dès les premiers mois de cette année, l'État conclura avec l'Afpa des baux emphytéotiques administratifs pour une première vague significative de centres de formation, d'hébergement et de restauration ». Ce qui « [donnera] la possibilité à l'Afpa d'occuper le domaine public dans la durée et de bénéficier de droits réels pour adapter et étendre ses locaux et en améliorer la gestion ».