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« Des discussions approfondies sont menées actuellement entre la LMDE et la Mgen, notamment sur la question de la sécurisation financière », alors que l'Autorité de contrôle prudentiel a donné le 13 mai 2013 son feu vert au rapprochement des deux mutuelles (AEF n°192764), indique à AEF Vanessa Favaro, la présidente de la LMDE, en marge des 4e assises de la santé des jeunes, organisées par la mutuelle étudiante à Nantes les 30 et 31 mai 2013. La LMDE tiendra également à Nantes, les 1er et 2 juin, son assemblée générale, au cours de laquelle son CA sera renouvelé. Vanessa Favaro devrait être reconduite à la présidence. Le rapprochement de la LMDE et de la Mgen se traduira dès septembre par le transfert des personnels rattachés aux fonctions support puis par celui des personnels du back-office en janvier 2014. La LMDE continue de réclamer la mise en place d'un chèque santé et la suppression de la TSCA.
« Une expérimentation, d'une durée de deux ans, sera lancée pour mettre en place le tiers payant intégral pour les soins de ville en tarif opposable pour les étudiants. Le dispositif sera expérimenté dans trois villes universitaires. Une évaluation annuelle sera réalisée. » Tel est le texte d'un amendement au PLFSS (projet de loi de financement de la sécurité sociale) pour 2013, adopté par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, mercredi 17 octobre 2012. Le projet de loi sera examiné en séance publique la semaine prochaine. Cet amendement, déposé par des députés socialistes, permettrait aux étudiants concernés de n'avancer aucun frais de consultation, sous réserve que celle-ci ne donne lieu à aucun dépassement d'honoraire. Citant la dernière enquête sur la santé des étudiants de la LMDE selon laquelle 34 % des étudiants renoncent à se soigner (AEF n°239808), ces députés estiment que « le développement du tiers payant à destination des étudiants constituerait un véritable levier pour favoriser leur accès au système de santé ».
« Quelle que soit la matière analysée, les mutuelles étudiantes ne méritent qu'un bonnet d'âne. » C'est le constat « calamiteux » que dresse Alain Bazot, le président de l'UFC-Que Choisir, à l'issue d'une enquête (1) sur le fonctionnement des mutuelles étudiantes, rendue publique mercredi 12 septembre 2012. Qu'il s'agisse de la question de l'accès à l'information pour les étudiants, du rapport qualité/prix des prestations ou des frais de gestion des mutuelles, UFC-Que Choisir souligne à chaque fois les faibles performances des onze mutuelles étudiantes gérant pour le compte de la collectivité la couverture sociale obligatoire de 1,75 millions d'étudiants, tout en proposant également une gamme de services allant des complémentaires santé aux assurances habitation. Cette analyse d'UFC-Que Choisir paraît « à un moment clé », selon l'association, à savoir pendant les inscriptions universitaires, mais aussià l'approche des discussions sur le PLFSS (Projet de loi de financement de la sécurité sociale).
« 34 % des étudiants déclarent avoir renoncé à des soins médicaux au cours des douze derniers mois, dans 29 % des cas pour des raisons financières » selon l'enquête nationale de la LMDE (1) publiée dans l'ouvrage « Santé et conditions de vie des étudiants ». L'ouvrage, coédité par la Mutualité française et « Rue des écoles », est présenté, mardi 22 mai 2012, par Étienne Caniard, président de la Mutualité française et Gabriel Szeftel, président de la LMDE. Gabriel Szeftel précise que d'après la précédente enquête réalisée en 2008, la part de renoncement aux soins chez les étudiants était de 24 %. À travers huit thématiques (conditions de vie, état de soins et recours aux soins, santé psychique, consommation de tabac, d'alcool et de produits stupéfiants, vie affective et sexuelle, habitudes alimentaires, rythmes de vie et loisirs), l'enquête 2011 dresse un panorama national et régional de l'état de santé et des conditions de vie des étudiants et constate une dégradation de leur état de santé et de l'accès aux soins.
La LMDE (La mutuelle des étudiants) s'adresse « à l'ensemble des candidats à la présidentielle et formule vingt propositions pour changer concrètement la donne » sur les questions de santé des étudiants, indique la mutuelle nationale dans un communiqué, le 28 mars 2012. Évoquant « cinq ans de dégradation continue de la situation sanitaire des étudiants », notamment via « la mise en place de la taxe sur les mutuelles » contre laquelle elle s'était mobilisée (AEF n°226752 et AEF n°229720) et dont elle continue à demander la suppression pour les mutuelles étudiantes, la LMDE milite entres autres pour « la mise en place d'un chèque santé national de 200 euros pour tous les étudiants, quelles que soient leurs ressources ».
Une centaine d'étudiants ont manifesté mardi 25 octobre 2011 à l'appel de l'Unef pour protester contre la mise en place de la taxe sur les mutuelles, en marge de l'inauguration du nouveau bâtiment du centre universitaire Clignancourt de l'université Paris-IV Sorbonne, a constaté AEF. Georges Molinié, président de l'université, et Daniel Vaillant, maire du 18e arrondissement de Paris, étaient notamment présents.